Un bilan économique morose en Dordogne


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Un bilan économique morose en Dordogne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/02/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

La note de conjoncture de l’économie de la Dordogne du second semestres 2011, dévoilée, il y a quelques jours, ne laisse présager rien de bon pour 2012. « Il existe des signes de ralentissements, et un attentisme général dans tous les secteurs, » observe Jean-Pierre Raynaud, président de la chambre économique de la Dordogne qui regroupe les trois chambres consulaires (commerce, artisanat, et agriculture).
La Dordogne affiche une situation contrastée, suivant les secteurs d’activité. Elle se détache du bilan 2011 plutôt bien orienté sur l’ensemble de la région Aquitaine.
Le recul des marges reste toujours préoccupant. 65% des entreprises qui sont impactées par la crise, évoquent un contexte fragile avec de nombreuses incertitudes pour estimer une croissance de leur activité. Cela se traduit par des prévisions très réservées pour le premier semestre 2012. Seulement 11% des chefs d’entreprises envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires.
Le président de la CCI, Christophe Fauvel juge la situation globalement difficile. Ce que confirment les résultats des enquêtes menées par la Chambre économique auprès de 600 chefs d’entreprises. Le montant total de la TVA collectée durant les onze premiers mois de l’année met en avant une relative stabilité. Si 80 % des entreprises ont maintenu leurs effectifs, le commerce de détail et les artisans commerçants constatent une baisse de la consommation des ménages, au bénéfice du commerce en ligne qui représente entre 10 et 20 % des parts de marché selon les produits.

Du mieux pour le commerce de gros et l’hôtellerie de plein air

Le commerce de gros parvient à tirer son épingle du jeu avec un chiffre d’affaires stable pour 73 % des grossistes. L’augmentation des effectifs pour 18 % de ces entreprises confirme le niveau d’activité. Plus du quart de ces professionnels prévoit une décélération pour le début 2012.
Sur le secteur industriel, on observe un fléchissement : les carnets de commande se sont dégradés pour un tiers des industries. L’export est en chute libre. L’année 2011 a été marquée par des difficultés à stabiliser le niveau des trésoreries et des emplois. Même constat pour l’hôtellerie, restauration et les cafés qui connaît une situation dégradée en raison de la baisse de fréquentation de la clientèle étrangère. Exception notable, l’hôtellerie de plein air enregistre de bons résultats.
En artisanat, la situation est plus contrastée, en fonction des secteurs d’activité : la mécanique automobile, vente et réparation, enregistrent d’importantes difficultés.Dans le secteur des services à la personne, coiffeurs, pressing, esthétique, on observe une réduction des dépenses. Les indicateurs pour le semestre à venir ne semblent pas annoncer de meilleurs résultats. Un artisan sur deux anticipe sur la baisse du ticket moyen.
Enfin sur le secteur agricole, l’année 2011 est marquée par la sécheresse exceptionnelle. Toutes les filières sont impactées en particulier la production fourragère. On assiste en outre à la progression des charges, en particulier le coût de l’alimentation animale dans les exploitations d’élevage. Les effets de cette sécheresse vont se répercuter sur l’ensemble des comptes de 2012.

Claude-Hélène Yvard

Crédit photo aqui.f. Les prévisions pour le bâtiment sont assez pessimistes pour le début 2012.  

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