Tempête de janvier : l’ Aquitaine mobilisée


C'est avec une certaine gravité, dans un salon du premier étage de l'hôtel de région à Bordeaux, et non en salle de presse qu'Alain Rousset, président du conseil régional, entouré des divers responsables aquitains élus ou professionnels, a fait le po

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Tempête de janvier : l' Aquitaine mobilisée

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Publication PUBLIÉ LE 09/02/2009 PAR Gilbert Garrouty

Alain Rousset n’exclut pas que lorsque l’on aura constaté l’ensemble des dégats l’on approche le chiffre des 3,4 milliards d’euros qui est le seuil d’intervention du Fonds de Solidarité Européen. Dans le domaine agricole, ainsi que l’a indiqué le président de la chambre régionale d’agriculture Dominique Graciet, le sinistre est évalué à 100 millions d’euros et il amputerait de 20% le potentiel de production de plusieurs filières, notamment celle de l’aviculture et des fruits et légumes. 800 « marensines »-les cabanes à poulets sous les pins- ainsi que 800 pivots d’irrigation ont été saccagés. En Lot-et-Garonne, on avance 350 hectares de tunnels en plastique saccagés ou détruits.Aux yeux de Dominique Graciet, il y a urgence à remettre sur pied le potentiel de production agricole.

Côté forêt, on cite les chiffres de 40 à 50 millions de m3 de bois au sol, et de 10 millions de m3 de grumes à stocker. Pour le directeur du CRPF Yves Lesgourgues, les sylviculteurs ont besoin d’indemnisation le drame survenant dans un contexte difficile, et le secteur n’étant pas assurable. Il se félicite cependant de l’implication de la Région et des industriels pour gérer la crise. Alain Rousset, suite à ses divers contacts, aaffirmé avoir rencontré une bonne déterminations de l’Etat, mais il ajoutait aussitôt: »je suis comme Saint-Thomas…. » Pour sa part la région Aquitaine prévoit de consacrer 20 millions d’euros d’aide au secteur.

Quelle forêt demain?
Alain Rousset a par ailleurs posé la question dece que pourrait être la forêt de demain à lla direction de l’INRA. Cependant, pour les responsables de la forêt l’immédiat est prioritaire. « Cette question est prématurée » a affirmé Yves Lesgourgues en répondant aux journalistes. A ses yeux, il faut d’abord qu’il y ait indemnisation pour qu’il puisse y avoir reconstitution. »Si ce n’était pas le cas, nous irions vers une catastrophe écologique. Nous sommes avec un sol pauvre, et le pin y est parfairement adapté, et d’ailleurs il est présent depuis 10 000ans.Mais on peut travailler sur des solutions alternatives ». De son côté Alain Rousset encourage fortement à l’utilisation du bois de pin, et il propose notamment que la construction en bois bénéficie des avantages fiscaux de la loi de Robien.

G.G.

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