« Dans ce contexte économique difficile, il est intéressant de voir que l’artisanat ne licencie pas », se félicite Michel Moyrand, le maire de Périgueux, qui accueillait ses premières assises régionales de l’artisanat. Un secteur, qui est aujourd’hui « la première entreprise de France », avec 900 000 artisans, comme le rappelle le slogan de communication de la filière. Ceci étant, « le secteur a besoin de se réformer, d’innover, de se former (formation continue) », rappelle-t-il. Ce 2 mars, un atelier a donc été dédié au thème « L’artisanat, un secteur en mutation » aux assises régionales de l’artisanat. L’impact des réformes de l’Etat sur l’artisanat a également été évoqué.
Orienter davantage de jeunes vers l’artisanat
Selon le maire de Périgueux, l’artisanat n’exploite pas suffisamment son potentiel : « il faut faire plus de démarches offensives dans la communication, inciter les jeunes à s’orienter vers ces filières », souligne-t-il. L’après-midi a été consacrée à la question « Quelles clés pour préparer l’avenir ? ». Le défi est sans aucun doute d’amener davantage de jeunes vers l’artisanat, de les convaincre de l’intérêt de ses métiers. Car, à l’heure où l’économie mondiale vacille, « les entreprises artisanales apparaissent comme des valeurs sûres, lorsqu’elles sont bien gérées », rappelle Michel Moyrand.
Nicolas César