Sénatoriales : ici aussi, le camp Macron prend un revers


Au Sénat la droite reste majoritaire, les soutiens du parti présidentiel s’étiolent et la gauche gagne quelques sièges. Dans les urnes néo-aquitaines, LR a gagné des voix, les amis de Macron en ont perdu et l’unique nouveau sénateur élu est de gauche

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2023 PAR Solène MÉRIC

Dans le Lot-et-Garonne, dans les Landes et dans les Pyrénées-Atlantiques, tous les sénateurs sortants étaient candidats à leur réélection. La prime au sortant aura presque était respecté à 100 % sauf en Lot-et-Garonne.

Les Landes, le coeur à gauche

Dans les Landes, c’est une affaire qui roule pour les socialistes Monique Lubin et Eric Kerrouche, facilement réélus dès le premier tour. Face à pourtant 7 autres candidats, la première a rassemblé sur son nom 56 % des votes et le second 53 %. Le coeur des territoires landais reste résolument à gauche, et les deux sénateurs démarreront le 2 octobre prochain, leur deuxième mandat au Sénat.

Pyrénées-Atlantiques: Tiercé sortant… dans le désordre

Dans les Pyrénées-Atlantiques, là non plus, pas de changement quant au trio gagnant. Les 3 sortants sont réélus, mais les votes des grands électeurs sont plus subtiles. Le tiercé gagnant n’est pas à l’arrivée dans le même ordre qu’il y a 6 ans. Frédérique Espagnac pour le PS arrive en tête, comme il y a 6 ans, avec 33,8 % des votes exprimés. La présence d’une liste EELV et d’une liste LFI, en plus d’une liste communiste déjà là en 2017, n’aura pas fait bougé son score. Ils étaient 609 grands électeurs à avoir voté pour elle en 2017, ils sont 608 cette année. Elue depuis 2011, elle démarre là sa troisième mandature.

Pour le LR Max Brisson et la Modem Denise Saint-Pé, les places se sont inversées, signe de la tendance nationale d’élus de territoires en froid avec la majorité présidentielle et ses alliés. La candidate Modem a rassemblé 20,19 % des voix, contre 22,8 % il y a six ans, là où le candidat LR fait 30,7 % des voix contre contre 17,3 % il y a 6 ans, rassemblant au-delà des déçus du macronisme revendiqué, attirant sans doute à lui une bonne part de ces fameux élus « sans étiquette ». 

Lot-et-Garonne : surprise à gauche

Autre signe de la difficulté des temps pour les soutiens du président Macron : la sortie en Lot-et-Garonne, du candidat sortant sous étiquette divers droite et centre, Jean-Pierre Moga. Grand gagnant de l’élection en 2017, il est arrivé en troisième position des votes cette année (32,8 % des voix), dans un département où seulement deux sièges sénatoriaux étaient en jeu. La sénatrice sortante LR Christine Bonfanti-Dossa, avec 48,1 % des suffrages exprimés prend la tête et repart pour 6 nouvelles années sur les bancs du Sénat.

Derrière elle, c’est le candidat divers gauche, Michel Masset qui prend la main avec le bon score de 46,6 % des voix. Il fait parti des « surprises » de cette élection et des quelques sièges supplémentaires glanés au niveau national par la gauche dans le paysage, toujours dominé à droite, du Palais du Luxembourg. Maire de Damazan, président de la Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas, Michel Masset est également vice-président au Département.

Infos pratiques !

Les résultats des élections sénatoriales du 24 septembre 2023 sont à retrouver en ligne : www.resultats-elections.interieur.gouv.fr

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