Périgueux libérée, 70 ans après, la ville se souvient


Claude-Hélène Yvard

Périgueux libérée, 70 ans après, la ville se souvient

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 19/08/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

C’était le 19 août 1944, en début de soirée : la ville de Périgueux était enfin libérée par la Résistance des occupants allemands. Quelques jours plus tôt les combats faisaient rage aux abords de Périgueux. Ce mardi matin, Périgueux a voulu se souvenir, ne pas oublier. Une première cérémonie a eu lieu boulevard Montaigne, au monument de la Résistance et de la déportation en présence des familles, des associations d’anciens combattants, des autorités civiles et militaires. Le maire UMP de Périgueux, Antoine Audi, pour marquer ce soixante dixième anniversaire avait convié Yves Guéna, ancien maire de la ville et compagnon de la Libération et Roger Ranoux, un des principaux acteurs de la résistance périgourdine à cette commémoration. Ce dernier, fatigué s’est fait excusé et il était représenté par sa fille Sylviane et ses petits enfants. Après les traditionnels dépôts de gerbes, chant des marais, la commémoration de ce 70 e  anniversaire de la libération de la préfecture de la Dordogne s’est poursuivie au Mur des fusillés. 

Au Mur des fusillés, Périgueux a voulu se souvenirAu mur des fusillés L’un des moments les plus douloureux de la libération de la ville est l’évocation des 45 prisonniers fusillés par les Allemands deux jours plus tôt. Antoine Audi, à travers une courte évocation historique a tenu à leur rendre hommage et à ne pas les oublier. Les 45 noms des « morts pour la France » ont été appelés un à un, avant que ne retentisse « Le Chant des partisans ». Six gerbes ont ensuite été déposées au pied du monument. Les 45 Périgourdins tombés sur les balles ennemies entre le 12 et 17 août avaient été extraits des geôles du quartier Daumesnil par la garnison allemande, qui les a exécutés, avant de quitter la ville comme elle en avait reçu l’ordre. Puis les familles de victimes se sont dirigées vers le lieu exact de l’exécution, un mur de pierre blanche qui porte encore les stigmates des balles. La matinée s’est terminée par un instant de recueillement.

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