Parti socialiste: les positions des principaux élus d’Aquitaine avant le congrès de Reims


En Gironde, Dordogne, dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques, Aqui! publie les prises de positions des principaux élus socialistes d'Aquitaine, parlementaires, présidents de collectivités, maires des plus grandes villes. Les m

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Parti socialiste: les positions des principaux élus d'Aquitaine avant le congrès de Reims

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2008 PAR Marie Paule Memy

Bertrand Delanoë est le premier signataire de la motion A soutenue également par François Hollande ou Pierre Moscovici.Gérard Collomb, le maire de Lyon, est à la tête de la motion E à laquelle se sont joints Ségolène Royal, Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône ou encore Manuel Valls. Martine Aubry porte les couleurs de la motion D qui rassemble les fabiusiens et une partie de l’ancien courant Strauss-Kahn, dont Jean-Christophe Cambadélis et Arnaud Montebourg. Benoît Hamon a déposé la motion C, celle de la gauche du PS qui a reçu le soutien d’Henri Emmanuelli, Marie-Noëlle Lienemann ou Jean-Luc Mélenchon. Le pôle écologique, représenté par Christophe Caresche défend la motion B. Franck Pupunat d’Utopia est dépositaire de la motion F. À titre de comparaison, cinq motions étaient en lice au Congrès du Mans en 2005.

Premier constat, en Aquitaine, une majorité de « grands élus » soutient la motion présentée par Bertrand Delanoë et François Hollande, notamment en Gironde, en Lot-et-Garonne et en Dordogne. Deuxième constat, les soutiens à Ségolène Royal – toujours parmi les élus des principales villes et collectivités – ont fondu comme neige au soleil, et il n’y a plus qu’en Gironde qu’ils trouvent une affirmation auprès des élus.
Troisième constat, Martine Aubry fait une percée, mais sans s’imposer comme un recours évident, chez ces élus.
Quatrième point, du fait du poids des Landes, l’aile gauche du PS est fortement représentée.
Enfin, un certain nombre d’élus socialistes n’ont pas encore choisi, soit qu’ils attendent encore pour le faire, comme Claude Bérit-Debat, sénateur de Dordogne, soit qu’ils dénoncent une stratégie réduite à des positionnements de leaders dans l’optique des élections présidentielles de 2012, et ils déplorent alors l’absence de débat de fond, qui sommes nous, où allons nous et pour quoi faire? Tel est le cas de Martine Lignières-Cassou qui affirme sur son blog qu’elle refuse, dans ces conditions, de faire un choix de motion.

« Ras le bol de la pagaille parisienne ».
Martine Lignières-Cassou et Alain RoussetLeur refus de s’engager traduit l’existence d’une désorientation, d’un désarroi, parfois d’une colère.
Si Gilbert Mitterrand, maire de Libourne, reste vague sur les raisons qui le conduisent à ne signer aucun texte, Pascale Got, députée de Gironde, indique que « les militants souhaitaient un long temps de réflexion et d’échange. Ils en ont ras le bol de cette pagaille parisienne ». A titre personnel, la députée qui avait signé la contribution Royal, se dit encore dans la mouvance de l’ex-candidate à la Présidence de la République.
David Habib, député des Pyrénées-Atlantiques, proche de la motion Aubry, attend pour donner sa signature, exprimant ses réserves:  » depuis 2007, jamais nous ne nous sommes confrontés à la vraie question de notre utilité dans le pyasage politique. Si nous n’arrivons pas à reprendre le pouvoir, c’est qu’il y a un vrai problème de fond, qui ne se réduit pas à la personnalité de Nicolas Sarkozy. Parti comme il l’est, ce congrès risque de ne servir à rien et nous prenons le risque de nous retrouver dans le même état après qu’avant ».
Martines Lignières-Cassou, députée maire de Pau, lance un « appel aux socialistes » sur son blog : « Nous avons (…) des réflexions fondamentales à mener (…) Il nous faut bâtir un projet d’avenir pour la France autour d’un Premier secrétaire résolument au service du collectif. Les enjeux sont énormes, en France et dans le monde ; les attentes aussi. Et que font les socialistes ? Ils se livrent à une guerre entre présidentiables(…). Nous confondons les échéances, oubliant qu’un parti politique est un organisme vivant. Le nôtre est né il y a un siècle mais il peut disparaître quand nous ne discutons pas d’un projet, nous ne parlons pas aux Français. Ce choc des ambitions personnelles ne peut durer. (…) Je ne signerai donc aucune motion présentée dans l’attente d’un ressaisissement ».


Motion Bertrand Delanoë
Alain Rousset, président de la région Aquitaine.

Gironde
Philippe Madrelle, président du conseil général , sénateur
Jean-Jacques Benoît, maire de Pessac
Serge Lamaison, maire de Saint-Médard en Jalles
Ludovic Freygefond, vice-président de la CUB, maire du Taillan
Michel Sainte-Marie, maire de Mérignac
Françoise Cartron, sénatrice maire d’Artigues
Jean Touzeau maire de Lormont

Landes

Pyrénées Atlantiques

Lot-et-Garonne.
Jérôme Cahuzac, député maire de Villeneuve-sur-Lot
Pierre Camani, président du Conseil général
Gérard Gouzes, maire de Marmande
Nicolas Lacombe, maire de Nérac
Guy Saint Martin, conseiller général

Dordogne
Bernard Cazeau sénateur, Président du Conseil général
Colette Langlade, députée
Michel Moyrand, maire de Périgueux
Dominique Rousseau, maire de Bergerac

Motion Ségolène Royal
Gironde.
Vincent Feltesse, président de la CUB, maire de Banquefort.
Gilles Savary, député européen, conseiller général de Talence.
Michèle Delaunay, députée, conseillère générale de Bordeaux.

Landes

Pyrénées -Atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne

Motion Martine Aubry
Gironde
Alain Anziani, sénateur,premier secrétaire fédéral
Martine Faure, députée
Conchita Lacuey, députée maire de Floirac
Alain David, maire de Cenon

Landes.
Alain Vidalies, député

Pyrénées-Atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne


Motion Benoît Hamon
Gironde.
Matthieu Rouveyre, conseiller général
Naïma Charai, conseillère régionale

Landes.
Henri Emmanuelli président du conseil général
Jean-Pierre Dufau, député maire de Capbreton
Jean-Louis Carrère, sénateur
Philippe Labeyrie, sénateur
Gabriel Bellocq maire de Dax

Pyrénées- Atlantiques
Annie Jarraud-Vergnolles, sénatrice
Jean Espilondo, maire d’Anglet

Lot-et-Garonne

Dordogne
Germinal Peiro, député maire de Castelnaud

Motion Pôle écologique
Gironde.
Philippe Plisson, député

Landes

Pyrénées- Atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne
Pascal Deguilhem, député maire de Saint-Aquilin


Motion Utopia
Gironde

Landes

Pyrénées-Atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne

Ne se prononcent pas
Gilbert Mitterrand, maire de Libourne (longtemps Fabiusien)
Pascale Got, députée Gironde (mais reste proche de la mouvance Royal)
Martine Lignières-Cassou, députée maire de Pau (a lancé sur son blog un appel à l’unité)
David Habib, député maire de Mourenx (appel à l’unité, mais soutiendra Martine Aubry )
Claude Bérit-Debat, sénateur de Dordogne ( précise qu’il se prononcera ultérieurement)

Photo Martin Menu

Marie-Paule Mémy

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