Musique et randonnée : un premier rendez-vous au naturel pour le Festival du Périgord Noir


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Musique et randonnée : un premier rendez-vous au naturel pour le Festival du Périgord Noir

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 05/08/2012 PAR Bérénice Robert

Le programme annonçait une randonnée sur les bords de la Vézère, c’est finalement au coeur de la forêt périgourdine que se sont aventurés les courageux ayant signé pour cette promenade musicale. Sous le regard amusé des vaches qui paissaient à proximité, la petite troupe bigarrée s’est donc élancée vaillamment à l’assaut des sentiers, alors que midi venait à peine de sonner au clocher de l’église de Montignac. Cinq kilomètres sur un chemin parfois accidenté, alternant ombre rafraichissante et soleil de plomb – il valait mieux avoir enfilé son costume du parfait randonneur pour arriver sain et sauf, après quelques deux kilomètres, au lieu du concert. Pour ce premier rendez-vous, point d’édifices imposants en pierre de taille, ni de jardins somptueux, mais une cathédrale de verdure à l’acoustique étonnante.

Haendel, Vivaldi, Bach ou encore Veracini revus
Pendant que les participants reprenaient des forces en dégustant un pique-nique champêtre composé uniquement de produits locaux, le groupe Svetka, composé de Sophie Jamin au violon et de Sébastien Fouillat à l’accordéon et aux percussions, est entré en scène pour régaler les convives d’airs traditionnels venus des quatre coins du monde. Valses québécoises, vénézuéliennes, mazurka, il y en avait de tous les horizons et pour tous les goûts. Au cours du spectacle, le duo a été rejoint par David, à la clarinette, lors d’une danse roumaine endiablée. Puis, c’est déjà l’heure de repartir, jusqu’au prochain arrêt : un petit lavoir, à côté d’une source qui a fait le bonheur des plus jeunes pendant que leurs parents assistaient à la deuxième partie du concert, composée cette fois de morceaux classiques. Haendel, Vivaldi, Bach ou encore Veracini ont ainsi été revus à l’accordéon, au violon et aux tambours cubains, de quoi apporter une nouvelle jeunesse à ces pièces venues d’un autre temps. Les promeneurs ont enfin repris leur marche sur un dernier air, qui continuera à résonner longtemps parmi les hautes futaies.

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