Mimos, pour la beauté du geste et des images


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Mimos, pour la beauté du geste et des images

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/07/2018 PAR Claude-Hélène Yvard

Une image peut en cacher un autre … Naturelles ou créées par l’homme, les illusions d’optique fascinent, car elles mettent un peu de magie, de poésie dans nos vies. C’est dans la lecture que nous en faisons que se cache l’illusion. Jeux d’apparences est le fil ducteur de la 36 e édition du festival Mimos qui a lieu du lundi 23 au samedi 28 juillet. Elle réunira 22 compagnies de huit pays (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Ukraine, italie, Suisse et Finlande) qui donneront 23 spectacles. À cela s’ajouteront les vingt compagnies du festival off. Au total 250 artistes investiront les théâtres, les places, les rues, les parcs de la ville.  Mimos offre pendant six jours un spectable permanent pour explorer les disciplines de l’art vivant. 

Un mapping vidéo en ouverture

On assiste en ce mois de juillet un retour à des programmations en deuxième partie de soirée, à 22 h et 23 h 30. Le spectacle d’ouverture de Mimos est toujours attendu par le public, car il donne souvent la tonalité de la semaine. Ce sera un mapping vidéo donné le 23 juillet à la nuit tombée sur les façades de la cathédrale Saint Front, emblème de la ville. « C‘est une autre façon de mettre à la fois en valeur le patrimoine de la ville et les archives du festival, » souligne Chantal Achili, la directrice artistique de la ville. Cette fois, le public n’y verra aucune performance d’acteur mais des projections d’images et de lumières, issues des clichés de spectacles des 35 éditions précédentes. Elles seront orchestrées par le périgourdin Bernard Maciel. Cette soirée d’ouverture est associée à un marché gourmand. Dès 19 h, tables et chaises seront installées au pied de la cathédrale Saint Front.

Comme chaque année, le festival fait la part belle aux spectacles et performances qui surprennent et qui abordent de nouveaux territoires. Galapiat cirque utilise la chevelure comme matière scénique, en un duo qui décoiffe avec Capilotractées. Emmanuelle Laborit proposera « Dévaste moi »,  un spectacle qui réunit danse, langue des signes, théâtre et musique dans une audacieuse ode au corps féminin. Familie Floz signe une belle cartographie du cerveau humain et des profondeurs de l’âme. Bivouac Cie exploire le rêve et le merveilleux avec son conte initiatique sur le passage à l’âge adulte, dans une scénographie imaginée comme une sculpture vivante (le rêve d’Erica). 

Les enfants sont à la fête

Comme d’habitude, les enfants et les familles ne sont pas oubliés. Plusieurs spectacles sont pour eux : le Tof theâtre et le Teatro Delle Briciole éveillent au sens artistique avec leur drôle de petite marionnette à tête de clown (Piccoli Sentimenti). Compagnie Silex propose un mélange de marionnettes, de musique et d’arts plastiques qui déploiera un étonnant bestiaire d’animaux hybrides à jambes de danseuses. La compagnie Virus accueillera les enfants les derniers jours du festival sur un drôle de manège forain où ce sont les parents qui fournissent l’énergie. La Compagnie Tout CouR à travers les « deux peintres » délivrera un joli message de tolérance avec sa délicieuse joute picturale. 

Renseignements à l’Odyssée : 05 53 53 18 71
Les tarifs varient selon les lieux. Les spectacles de rue sont gratuits. La programmation complète est sur www.mimos.fr

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