Marché foncier en Aquitaine: un tassement sur le résidentiel en 2007


Le foncier, à destination agricole ou autre demeure une valeur sûre. C'est ce qui ressort des chiffres que viennent de présenter les deux SAFER (Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural) implantées en Aquitaine, la SAFER Aquitaine-Atl

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Marché foncier en Aquitaine: un tassement sur le résidentiel en 2007

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/04/2008 PAR Gilbert Garrouty

Les surfaces qui ont fait l’objet de transactions en 2007, avec près de 50 000 ha (49 385) retouvent le niveau élevé de 2004 et de 2005, surtout sous l’impulsion du marché forestier girondin et landais. Exprimée en valeur, la croissance a affiché une progression de 15% en 2006 et de 27% en 2005, avec un taux de 31% en Gironde et de 16% en Dordogne.

Vignes : du mieux en Gironde
Il est à noter que ces deux départements représentent 50% des surfaces vendues et 63% du marché régional, tandis que dans le département des Pyrénées-Atlantiques, surfaces et valeurs sont en diminution. Les biens agricoles, notent les SAFER, représentent, en surface, 48% du marché et les forêts un tiers, alors qu’en valeur, les biens agricoles occupent le tiers du marché. Autre élément significatif, l’ensemble des biens « non productifs » représente 48% du marché, dont 40% pour le résidentiel. Pour sa part le marché viticole retrouve un peu de vigueur en Gironde avec un accroissement de la demande de 14% en surface et de 50% en valeur. Cette évolution est sans doute à rapprocher de l’amélioration du marché du vin pour la région de Bordeaux. La SAFER estime cependant que le marché de crise persiste pour le foncier viticole des autres départements. Quant aux acquéreurs, les non agriculteurs dominent encore le marché avec 61% des surfaces et 77% des valeurs acquises. Les surfaces absorbées par les agriculteurs représentent 27% dans les Landes et 57% en Lot-et-Garonne. La forte présence de la viticulture permet cependant aux agriculteurs-viticulteurs girondins d’acquérir 45%des surfaces pour 36% de la valeur. Le chapitre résidences (biens bâtis de moins de 3ha) affiche quant à lui un net ralentissement de la conjoncture, avec un ralentissement de la hausse des prix moyens. Alors que ,en 2006, la hausse moyenne était de 10%, l’évolution a été irrégulière en 2007:moins 1% en Gironde, +7%en Dordogne,+6,2% dans les Landes,+7,8% en Lot-et-Garonne, moins 4,8% dans les Pyrénées-Atlantiques, soit une hausse moyenne régionale de+3,2%.

Britanniques : toujours le Périgord
On note par ailleurs que les étrangers acquièrent 6,2% des surfaces pour 12% de la valeur totale du marché foncier. La demande des Britanniques décline et n’est pas compensée par les autres résidents de l’Union Européenne. Les achats des Britanniques demeurent cependant actifs en Dordogne avec une progression de 18% en nombre et de 25% en valeur pour des surfaces stables. Sans doute l’effet de l’intense activité de l’aéroport de Bergerac et de l’attraction du Périgord sur les citoyens de Sa Majesté….

G.G.

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