« Mamamouchi », vu depuis les coulisses


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"Mamamouchi", vu depuis les coulisses

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/08/2014 PAR Laura Jarry

Des ombres qui évoluent en coulisses…Alors que le président du Festival et des Académies du Périgord Noir, Jean-Luc Soulé, remercie sur scène « tous ceux qui ont permettent à ce spectacle d’exister » et « tous ces acteurs, et pas seulement sur scène, qui permettent à un festival d’exister », ceux qui vont bientôt évoluer sur les planches se placent en effet en coulisses. Et en silence surtout, maître mot de leurs présences, ombres qui se déplacent, silhouettes perruquées qui tentent de lire des œuvres contemporaines ou quelques partitions, simplement à la lueur de deux chandeliers. Leurs expressions se dessinent alors au gré des ondulations de cette lumière de fortune, révélant tantôt de l’attente, de l’appréhension ou même de la décontraction.
Placés également dans la chapelle, Gérard et Isabelle ne manquent aucune action se passant sur scène, mais ne peuvent s’empêcher de glisser un regard de temps à autre sur ces coulisses ouvertes, surtout quand « le chanteur poitevin » manque de faire tomber le pichet d’eau, provoquant un faible bruit mais qui résonne d’autant plus dans l’abbaye de Saint-Amand-de-Coly.

Avant d’entrer dans la lumière.En contemplation, yeux fermés, menton levé, le laquais de Monsieur Jourdain profite du spectacle. La chanteuse à la coiffe blanche s’évente alors que le conteur commence son histoire. Celui en costume doré au premier acte et qui deviendra un seigneur turque au second, étend ses jambes alors que des arlequins italiens sautent à pieds joints sur les planches. Puis Jourdain entre en scène, trébuchant et bruyant ; « il est drôle, mais du coup je ne sais pas si je trouve qu’il y a trop de scénettes entre les musiques ou au contraire pas assez », s’interroge Gérard à l’entracte.
Quittant la France pour les sons turcs, la musique et les rythmes prennent d’autant plus de place et de résonnance dans l’abbaye, et peu d’acteurs patientent en coulisses. Michel Laplénie, en costume lui aussi, dirige l’ensemble jusqu’aux applaudissements. « Regarde ! Le laquais, il fait un câlin à la musicienne ! », s’amuse Isabelle en donnant un coup de coude à son mari, alors que tous saluent.


Les représentations de « Mamamouchi » sont finies, mais le Festival du Périgord Noir continue.
Le programme complet est disponible sur le site du festival.

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