Maintien des Régionales : Nicolas Thierry « satisfait »


Nicolas Thierry candidat écologiste pour les élections régionales de 2021 a présenté le 13 avril ses 5 têtes de liste pour la Gironde.

Yoan DENECHAU | Aqui

Nicolas Thierry, candidat aux élections régionales 2021 avec la liste "Nos Terroirs Notre Avenir".

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 14/04/2021 PAR Yoan DENECHAU

Nicolas Thierry a présenté ce mardi ses cinq têtes de liste en Gironde. Parmi eux, des élus sortants, comme Anne-Laure Bedu (Génération Écologie), Vital Baude (EELV) et Christine Séguinau, Présidente du groupe écologiste à la Région. Ils sont accompagnés des « novices » Karfa Diallo, fondateur de l’association Mémoires & Partage, et Émilie Sarrazin, qui participe à son premier scrutin électoral. Nicolas Thierry a profité de cette présentation pour commenter les annonces du maintien des scrutins des Départementales et des Régionales, au mois de juin prochain.

Le gouvernement a demandé aux maires de France de se prononcer, le week-end dernier, sur le report – ou non – des élections Départementales et Régionales prévues en juin. 56% d’entre eux, dont le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, se sont prononcés en faveur de ce maintien ; une proposition présentée ce mardi après-midi à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre Jean Castex.
Les députés ont tranché : les élections seront décalées d’une semaine et se dérouleront les 20 et 27 juin prochains au lieu des 13 et 20. « Je suis très satisfait de cette décision de maintenir les élections au mois de juin. Le temps démocratique est important et doit être respecté », réagit Nicolas Thierry, tête de liste Nos Terroirs Notre Avenir pour les Régionales 2021.

Un mélange vétérans-novices

Le candidat EELV aux élections régionales a salué ces décisions nationales alors qu’il présentait ses cinq têtes de liste pour la Gironde, un mélange sortants – primo arrivants à l’image du reste de sa liste. Trois conseillers régionaux sortants – Anne-Laure Bedu (Génération Écologie), Vital Baude (EELV) et Christine Séguinau (EELV) – sont donc colistiers de Nicolas Thierry en Gironde. Karfa Sira Diallo figure en quatrième position. Le fondateur de l’association bordelaise Mémoires et Partages, membre du conseil d’orientation de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, participe ainsi à sa deuxième élection, après les municipales de 2001 où il a mené la liste Couleurs bordelaises. « L’actualité de ces dernières années a montré la nécessité d’une convergence des luttes pour la protection du Vivant, justifie Karfa Diallo. Si on laisse toujours les mêmes personnes faire, rien ne changera. L’écologie apporte des réponses intelligentes et des solutions viables aux maux de la société ».


Cinquième tête d’affiche girondine de la liste Nos Terroirs Notre Avenir, Émilie Sarrazin. Cette dernière fait ses premiers pas en politique, après avoir entre autres présidé la branche française de l’ONG Max Havelaar, en faveur du commerce équitable respectueux de l’homme et de l’environnement. Elle s’est lancée dans la politique en septembre dernier, en s’encartant chez Europe Écologie les Verts, après près d’une décennie à former des jeunes agriculteurs souhaitant s’installer sur une exploitation. « J’en ai marre de l’inaction politique en ce qui concerne les grands enjeux, assène-t-elle. La Région est un levier puissant dans les domaines tant économiques qu’agricoles. Mon souhait est de la faire changer d’échelle : NéoTerra c’est beau, mais trop peu de moyens sont mis pour la mener à bien ».

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NIcolas Thierry (en bas) accompagné de ses cinq têtes de listes girondines.

Premiers éléments de « programme »

En marge de la présentation de ses partenaires de campagne, Nicolas Thierry a évoqué plusieurs éléments, qui ressemblent à une ébauche de programme. La tête de liste Nos Terroirs Notre Avenir s’est fixé une priorité, depuis janvier : faire de la Nouvelle-Aquitaine la « première région en France et en Europe à opérer la bifurcation de société dont l’avenir et tous les êtres de cette planète ont besoin ».

Pour mener à bien ce souhait, le candidat écologiste évoque deux propositions, liées à l’actualité récente. La première concerne le monde agricole, victime de violents épisodes de gel les 6 et 7 avril derniers. Il demande notamment une mesure plus simple et plus rapide à opérer que le régime de calamité agricole, activé par le ministère de l’Agriculture le 9 avril. « Nous proposons de créer un fonds régional pour la résilience agricole, dont le but est d’aider nos agriculteurs à faire face aux aléas climatiques […] mais aussi les préparer aux évolutions inéluctables de leur secteur », affirme-t-il.
La deuxième proposition de Nicolas Thierry concerne la culture, qu’il compte la mettre au cœur de sa politique et la rendre accessible de manière égale à tous les néo-aquitains. « Pour que notre société tienne le coup, il faut réhabiliter le rôle fondamental de la culture […]. Elle est un lien qui nous relie aux autres, un pont entre le passé et l’avenir. Elle est le sel de la terre », ajoute Nicolas Thierry. Le candidat écologiste a l’intention de présenter un budget aux citoyen.ne.s « dans les semaines qui viennent ».

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