Je m’appelle Franquette, ma coque est allongée. Je suis la Grandjean, la plus typique. Je me nomme Marbot, la traditionnelle, ou encore Corne et je suis la plus rustique. Les consommateurs m’apprécient pour mes qualités nutritionnelles et gustatives. Naturellement riche en acides gras poly insaturés, en vitamines, et en oméga 3, je participe au bon fonctionnement du système cardio vasculaire. Je suis la noix du Périgord. Cet automne, je viens de fêter mes dix ans de mon apellation d’origine contrôlée avec un magnifique gâteau d’anniversaire lors du dernier salon international du livre gourmand de Périgueux.
Ma variété Franquette, caractérisée par ma coque allongée et mon petit goût de noisette, est la plus courtisée. En gastronomie, la noix du Périgord se décline à l’infini. Elle se marie aussi bien avec le salé qu’avec le sucré. De l’huile de noix, à la liqueur de noix, ce fruit à coque se prête à de savoureuses transformations gourmandes.
Le syndicat professionnel de la noix et du cerneau de noix du Périgord vient d’éditer un livret de douze recettes dont six réalisées par le chef Vincent Poussard. Le chef du quai des saveurs, à Bordeaux, nous suggère une recette facile
Pan tomate, huile de noix du Périgord, et blancs de volailleIngrédients pour quatre personnes : 1/2 baguette de pain, 100 g de blanc de volaille, une tomate de Marmande, un peu de piment d’Espelette, 25 g de beurre, 4 cerneaux de noix du Périgord, 5 cl d’huile de noix du Périgord, fleur de sel.
Faire griller les tranches de baguette au toaster. Les frotter une à une avec le coeur de la tomate. Tamponner généreusement chaque tranche à l’huile de noix. Cuire dans 25 g de beurre, le blanc de volaille à poele 5 minutes sur chaque face et l’assaisonner avec la fleur de sel. Laisser refroidir puis le trancher. Poser sur chaque tranche de pain un morceau de blanc de volaille, un peu de cerneaux concassés et saupoudrer avec parcimonie de piment d’Espelette.