Les bénéficiaires du RSA ne cessent de progresser en Dordogne


Gary Roskell

Les bénéficiaires du RSA ne cessent de progresser en Dordogne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/12/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

« Pendant la période d’octobre 2012 à octobre 2013, nous avons enregistré 600 bénéficiaires du RSA supplémentaires, » indique Mireille Bordes, vice présidente du Conseil général en charge de l’insertion. Le nombre d’allocataires aujourd’hui dépasse les onze mille foyers.  Sur un an, la hausse représente 8,15 %. Le RSA socle et le RSA socle + activité regroupent 7 965 foyers allocataires. 3 475 foyers perçoivent le RSA activité seul dont 164 dossiers sont instruits par la Mutualité sociale agricole.  54 % des bénéficiaires n’ont aucun travail. Le département de la Dordogne a la particularité d’avoir un nombre élevé de travailleurs pauvres : 16 % sont des travailleurs pauvres et 30 % sont des travailleurs modestes. Sont intégrés dans le RSA , depuis sa création, de nouveaux publics, bénéficiaires de l’allocation parent isolé (API) et travailleurs pauvres.

Un budget de 41,8 millions d’euros pour les allocataires Les allocataires du RSA activité peuvent être des employés qui travaillent souvent à temps partiel dans le secteur tertiaire marchand ou des agriculteurs. 
15,44 % des allocataires vivent en couple, 43,76 % sont des couples avec un ou plusieurs enfants. Le nombre de foyers monoparentaux avec enfant a explosé ces dernières années pour atteindre 32,11 %. En Dordogne, les sommes versées aux allocataires représentent un budget global de 41,8 millions d’euros, en constante progression. Le profil type du bénéficiaire est âgé entre 31 et 50 ans. Il s’agit majoritairement d’une femme, isolée, avec ou sans enfant. La majorité des allocataires est depuis moins de trois ans dans le dispositif. Ils sont inscrits comme demandeur d’emploi ou ont signé aux services sociaux la volonté de retrouver une activité salariée.
Les allocataires sont souvent peu mobiles, isolés, peu diplômés. La faible mobilité n’est pas due aux seuls problèmes de transport : nombre d’allocataires sont réticents à travailler hors de la commune d’habitation. La demande d’emploi du public se heurte à un contexte économique défavorable : avec des zones dépourvues d’entreprises, une insuffisance de transports collectifs ou alternatifs. L’offre d’insertion ne permet pas de répondre à la demande d’emploi des allocataires. Elle est en effet inégalement répartie sur le territoire : elle est dynamique sur l’agglomération périgourdine et en vallée de l’Isle, mais inexistante sur certaines zones. Les ateliers d’insertion demeurent encore peu accessibles aux femmes. 
« Il y a trois ans, le Conseil général a souhaité améliorer l’offre d’insertion. La collectivité a été retenue dans le cadre du programme du fonds social européens (FSE) dans l’axe compétitivité emploi. Il complète le programme départemental d’insertion, précise Mireille Borde. Les bénéficiaires du RSA se divisent en deux types de publics : ceux qui sont proches de l’emploi et des publics en retrait. Aujourd’hui, Pole emploi assure seulement 12 % du suivi des allocataires, contre 88 % par les unités territoriales du Conseil général. L’aide à l’insertion représente pour le Département de la Dordogne un budget de 5 millions d’euros.

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