Le trésor de la cathédrale veut s’ouvrir au public


Prévue depuis des années, la présentation au public du trésor de la cathédrale Saint-Front de Périgueux est attendue pour l'été prochain. Au mieux.

Laure Mallet, de la Commission diocésaine d'art sacré de l'évêché de Périgueux présente une partie du trésorClaude-Hélène Yvard

Laure Mallet, de la Commission diocésaine d'art sacré de l'évêché de Périgueux présente une partie du trésor

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 21/12/2021 PAR Claude-Hélène Yvard

Un nouveau circuit de visite devrait naître bientôt à Périgueux. Après plusieurs années d’attente, le public devrait pouvoir découvrir l’année prochaine, la salle capitulaire, entièrement rénovée, qui accueille le trésor de la cathédrale Saint-Front. La présentation de ce petit musée d’art sacré devrait être associée à la visite du cloître, qui compte quatre galeries. Les voûtes et arcades sont de style gothique du XIVe et XVe siècles. Découverte en avant-première.

Classée au patrimoine mondial de l’Humanité en 1998, la Cathédrale Saint-Front  de Périgueux est un monument historique majeur sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Restaurée par l’architecte Paul Abadie, qui fera plus tard le Sacré-Cœur à Paris, durant la seconde moitié du XIXe siècle, la cathédrale Saint-Front demeure l’un des édifices les plus réputés d’Europe. Son plan en croix grecque l’apparente à Saint-Marc de Venise mais c’est l’église des Saints Apôtres à Constantinople qui lui a servi de modèle. Ses coupoles sur pendentifs laissent au visiteur une impression singulière d’espace et de légèreté. Actuellement, le public peut visiter l’intérieur, le cloître, et déambuler au plus près des coupoles et s’offrir une vue magnifique sur la ville. Mais l’édifice renferme également un trésor que les visiteurs devraient pouvoir découvrir d’ici l’été prochain, si toutes les autorisations sont données concernant les conditions d’accès.

Le trésor se répartit dans la salle capitulaire, entièrement rénovée et dans une petite chapelle. « Le principe est de présenter des objets sacrés : l’objet est sacré de par sa fonction. Notre souhait est de montrer au public ce pourquoi il a été fait », explique Laure Mallet, de la Commission diocésaine d’art sacré de l’évêché de Périgueux,  qui a travaillé sur ce projet qui date de 2013. La salle, qui sert de lieu de réunion d’études bibliques contient plusieurs vitrines : la vitrine de célébration avec les chasubles, les calices et les ciboires, la vitrine d’adoration, la vitrine de dévotion, la vitrine canoniale (du chanoine qui assume un rôle de prévôt pour le diocèse) avec l’hermine, la croix de Saint-Front, la vitrine épiscopale. Au-dessus de chaque vitrine, des reliquaires richement décorés ont été installés. La majorité des pièces datent du XIXe siècles, époque de la restauration de la cathédrale par l’architecte Paul Abadie, mais il y en existe de beaucoup plus anciennes datant du XVe siècle (un encensoir, un calice). On peut aussi y découvrir un reliquaire de Saint-Front.  Il manque actuellement les affichettes explicatives des vitrines.

Des tableaux XVe siècle


Une petite chapelle contient des tableaux XVe restaurés

Classée au patrimoine mondial de l’Humanité en 1998, la Cathédrale Saint-Front  de Périgueux est un monument historique majeur sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Restaurée par l’architecte Paul Abadie, qui fera plus tard le Sacré-Cœur à Paris, durant la seconde moitié du XIXe siècle, la cathédrale Saint-Front demeure l’un des édifices les plus réputés d’Europe. Son plan en croix grecque l’apparente à Saint-Marc de Venise mais c’est l’église des Saints Apôtres à Constantinople qui lui a servi de modèle. Ses coupoles sur pendentifs laissent au visiteur une impression singulière d’espace et de légèreté. Actuellement, le public peut visiter l’intérieur, le cloître, et déambuler au plus près des coupoles et s’offrir une vue magnifique sur la ville. Mais l’édifice renferme également un trésor que les visiteurs devraient pouvoir découvrir d’ici l’été prochain, si toutes les autorisations sont données concernant les conditions d’accès.

Le trésor se répartit dans la salle capitulaire, entièrement rénovée et dans une petite chapelle. « Le principe est de présenter des objets sacrés : l’objet est sacré de par sa fonction. Notre souhait est de montrer au public ce pourquoi il a été fait », explique Laure Mallet, de la Commission diocésaine d’art sacré de l’évêché de Périgueux,  qui a travaillé sur ce projet qui date de 2013. La salle, qui sert de lieu de réunion d’études bibliques contient plusieurs vitrines : la vitrine de célébration avec les chasubles, les calices et les ciboires, la vitrine d’adoration, la vitrine de dévotion, la vitrine canoniale (du chanoine qui assume un rôle de prévôt pour le diocèse) avec l’hermine, la croix de Saint-Front, la vitrine épiscopale. Au-dessus de chaque vitrine, des reliquaires richement décorés ont été installés. La majorité des pièces datent du XIXe siècles, époque de la restauration de la cathédrale par l’architecte Paul Abadie, mais il y en existe de beaucoup plus anciennes datant du XVe siècle (un encensoir, un calice). On peut aussi y découvrir un reliquaire de Saint-Front.  Il manque actuellement les affichettes explicatives des vitrines.

Des tableaux XVe siècle

Une petite chapelle contient des tableaux XVe restaurés

La petite chapelle, située au sud de l’édifice compte trois tableaux datant de la première moitié XVe siècle. Deux sont d’origine espagnole : l’un représente la lactation de Saint-Bernard et le second Saint-Benoît. Le troisième tableau est signé par un peintre italien, de l’école de Bologne et évoque le couronnement de la vierge. Les trois tableaux, aujourd’hui protégés par des vitrines,  ont été entièrement restaurés et ils ont retrouvé leurs couleurs d’antan. Dans cette pièce, on trouve également une copie de la cène de Léonard de Vinci, datant du XIXe siècle. La restauration de cette petite chapelle a permis de remettre en lumière quelques peintures et fresques.

« Selon la volonté de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, la  visite du trésor pourrait être organisée en petit groupe guidée, sans doute jumelée avec la visite du cloître. Elle devrait être payante. Nous espérons faire aboutir ce long dossier pour une ouverture au public d’ici l’été prochain, souligne l’abbé Christian Dutreuilh, recteur.

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