Le SIFEL 2007 à Agen : Ouverture « du forum Phyto »


Le SIFEL 2007 à Agen, salon de la filière fruits et légumes entièrement réservé aux professionnels n'est pas pour autant déconnecté des consommateurs, et encore moins de l'écologie.

Aqui.fr

Le SIFEL 2007 à Agen : Ouverture « du forum Phyto »

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/03/2007 PAR Catherine Boulanger

C’est le président du SIFEL et du BGSO (Comité de Bassin des Fruits et Légumes du Grand Sud-Ouest) François Lafitte, qui a annoncé la contre-offensive en révélant la mise en place au plan national d’un « forum phyto » qui réunira autour d’un ingénieur spécialiste de la question Jean-François Proust (du CERAFEL, le Comité Bretagne), un certain nombre de responsables nationaux. Mission : « suivre et construire afin de dire ce qu’il est possible de faire et de ne pas faire » et « définir une argumentation ». L’initiative semble autant concerner les professionnels que le grand public puisqu’il s’agit d’une part de respecter les règlementations et d’autre part d’informer aussi objectivemennt que possible. « Nous sommes face à une perception négative de l’usage des pesticides, d’un débat médiatisé et politisé, assure François Lafitte, et bien souvent, il y a bien peu de vérité scientifique ».

La santé a un prix

Le grand public devra en tout cas comprendre que l’abandon de certains pesticides qui découle de l’application des nouvelles règlementations, s’il peut satisfaire en matière de santé publique, ne sera pas,en revanche, sans incidence pour les porte-monnaie.Par exemple ces textes impliquent l’abandon d’une spécialité telle que le Sevinqui servait à la fois d’insecticide et d’éclaircissant sur pommiers. Du coup on va assister à une explosion des prix de revient, les arboriculteurs devant revenir à l’ éclaircissage manuel des fruits, et les coûts étant multipliés par deux. Cette situation concerne particulièrement la pomme de variété Gala qui risque de devenir très chère au détail, ou de disparaître des étals. Néanmoins le secteur organisé des fruits et légumes ne sous estime pas les évolutions sociétales actuelles, et François Lafitte a cité les résultats d’une étude anglaise qui a radioscopé les coûts énergétiques et environnementaux de divers produits et qui montre que les fruits et légumes frais sont plus économes que les transformés.
La réforme de l’OCM (Organisation Commune de Marché) qui est en chantier au plan européen), la préparation du projet de contrat de plan Etat-Régions, et les conséquences des réductions de financement figurent parmi les autres préoccupations . La contraction des crédits va notamment conduire au redéploiement de l’expérimentation fruitière et légumière à travers le grand sud-ouest, la volonté étant de mieux distinguer « les référents » et l’expérimentation. Les sites seraient, eux, regroupés autour des lycées agricoles (Ste Livrade, en Lot-et-Garonne, Capou en Tarn-et-Garonne et St Yrieix en Corrèze), ce qui sous-entend une réduction du nombre actuel des stations expérimentales.

Gilbert Garrouty

Notre photo : François Lafitte au cours de son tour d’horizon (Ph Aqui)

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Lot-et-Garonne
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles