Le photographe Lionel Grenon, grand témoin ce 2 février des Assises régionales de l’artisanat à Bordeaux


Claude-Hélène Yvard

Le photographe Lionel Grenon, grand témoin ce 2 février des Assises régionales de l'artisanat à Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

@qui! – Pouvez -vous nous parler de votre métier ?
Lionel Grenon, artisan photographe à Prigonrieux –
J’ai toujours su que je serais photographe. Dès l’âge de 8 ans, j’ai eu un déclic, lorsque j’ai photographié ma maman dans le col du Tourmalet. J’ai commencé à travailler à l’âge de 19 ans, après avoir fait une école de photographie à Orthez. Et par chance, dès mes premières années d’activité, on m’a confié très vite des responsabilités. J’ai été rendu autonome par mes employeurs. Je me suis installé en 1997 à Prigonrieux et j’ai orienté mon travail sur le portrait. Dans l’art du portrait, il y a un lien social très fort avec les clients. À travers une prise de vue, il se noue une relation particulière. Nous intervenons souvent au moment d’événements particuliers, un mariage, une naissance, une grossesse, des anniversaires.

@! – Qu’attendez vous de ces deuxièmes Assises régionales de l’artisanat ?
L. G. –
Je suis un peu surpris d’avoir été convié à cette journée. Peut-être ai-je été retenu par que j’exerce des responsabilités professionnelles au sein du centre national des photographes professionnels, j’en suis le vice-président régional. Je suis aussi administrateur à l’Urssaf au sein de l’UPA (Union professionnelle artisanale). Je suis considéré comme un artisan tourné vers les autres.
Pour moi, l’artisan, quel que soit son métier, c’est celui qui transforme ou qui crée quelque chose de ses mains, tout en sachant faire d’innovation et de professionnalisme. Pour cela, il a obligatoirement suivi des formations. Il a acquis une expérience. Actuellement, dans notre milieu, le statut d’auto -entrepreneur crée pour certains d’entre nous une concurrence déloyale. N’importe qui peut s’installer photographe, sans avoir suivi aucun cursus. Si ce statut peut permettre de débuter une activité, il ne doit pas être pérennisé.L’auto-entrepreneur devrait avoirau minimum l’obligation d’avoir suivi une formation basique dans le métier choisi. Pour moi l’artisan est celui qui doit être consciencieux dans son travail. Ce qui prime, c’est le travail bien fait et la satisfaction du client.

@! – Considérez vous qu’aujourd’hui que le modèle artisanal est menacé ?
L. G. –
Dans l’artisanat, les notions de proximité et d’humanisme doivent être privilégiées dans les relations avec la clientèle.C’est en mettant en avant, ces spécificités que l’artisanat parviendra « à s’en sortir par le haut, » dans le contexte actuel.
Une autre notion est essentielle à mes yeux : celle de la transmission des savoir-faire et des compétences. Transmettre ce que l’on sait et appris contribuera à la sauvegarde de nos métiers et de nos entreprises.
Crédit photo Claude Hélène Yvard

Propos recueillis par Claude -Hélène Yvard

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