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PUBLIÉ LE 25/08/2014 PAR Pierre SauveyLe bilan touristique de l’été 2014 en Aquitaine s’affiche à la baisse après plusieurs années de croissance. Météo morose, contexte économique difficile, Coupe du Monde de Football et impact des dégâts des fortes tempêtes sur les plages : plusieurs facteurs combinés expliquent ces résultats décevants, selon le Comité Régional de Tourisme d’Aquitaine.
« Il y a eu 30% d’ensoleillement en moins pendant la haute-saison par rapport aux années précédentes. La météo a été grise, pluvieuse, et même froide par moment » remarque Régine Marchand. La présidente du CRTA évoque aussi la situation économique qui conduit les touristes à anticiper des réductions de budget. « L’impact de l’érosion due aux tempêtes de l’hiver a pu jouer. Ainsi, à Lacanau, à marée haute, vous êtes sur la dune. C’est peut-être pour cela qu’il y a eu moins de monde, y compris lors du Lacanau Pro » remarque-t-elle. Tourisme urbain en croissanceLa moitié seulement des professionnels aquitains sont satisfaits de la fréquentation de la haute saison (50% précisément). C’est donc nettement moins bien qu’en 2013 où 71% d’entre eux exprimaient leur satisfaction. Mais il y a tout de même des points positifs : le tourisme urbain est à la hausse, ainsi que la fréquentation des lieux culturels. « Quand il ne fait pas beau, on va dans les musées et les aquariums » analyse Régine Marchand. Si le succès de la destination Bordeaux se confirme, ceux de Pau et de Périgueux sont probablement liés au Tour de France !
Sur le plan des hébergements, la directrice du CRTA Brigitte Bloch note que « ce qui fait venir les clients, c’est notamment d’avoir de bons avis sur internet ». Elle souligne que « en période de crise on va plutôt favoriser des produits pour lesquels on est sûr de ne pas être déçu ». Et si les campings marquent le pas cette année, n’est-ce pas parce que « l’on est peut-être arrivé au point où les usagers disent stop par rapport à l’augmentation du prix de location des mobile-homes »?Optimisme pour l’arrière-saisonLes professionnels se disent en revanche à 83% « optimistes pour l’arrière-saison dans les grandes villes ». Ils ont également de bonnes perspectives sur le Bassin d’Arcachon, alors que l’on s’attend à un mois de septembre plutôt moyen sur le reste du littoral. « Mais une belle arrière-saison ne peut pas compenser la baisse de la haute saison qui a connu raccourcissement des séjours et baisse des dépenses » prévient Brigitte Bloch.
