Le fruit séché du Lot-et-Garonne, succès international


Située à l'écart du petit bourg d'Allemans-du-Dropt en Lot-et-Garonne, l'entreprise Fruit Gourmet, spécialiste du fruit sec moelleux, connaît un succès international. Elle a l'ambition de poursuivre dans cette voie, sans perdre de vue ses valeurs.

des fruits secs: abricots, raisins, dattes et figuesSolène MÉRIC | Aqui

L'entreprise est spécialisée dans la production de fruits sec moelleux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/04/2024 PAR Sylvain Desgroppes

Fruit Gourmet, c’est l’exemple typique du savoir-faire, de la qualité et de la richesse du tissu économique et industriel qui se cache au cœur de la ruralité en Nouvelle-Aquitaine. Cette entreprise spécialisée dans le fruit sec moelleux et qui emploie près de cinquante personnes se situe au bout d’une petite impasse, à l’écart du village d’Allemans-du-Dropt et de ses 500 habitants, au Nord-Est du Lot-et-Garonne.

Créée en 1992 par Jean-Yves Cadalen, elle est désormais dirigée par son fils Emeric Cadalen, en charge de la production et de la qualité, et par Michaël Besse, chargé des aspects administratifs, commerciaux, et financiers. Ce dernier a rejoint l’entreprise dès 1999 : « À l’époque, on était dix personnes. Aujourd’hui, on est un peu moins de 50, et on représente huit à neuf millions de chiffre d’affaires par an ».

Une gamme variée

L’entreprise dispose de sept marques, qui s’adressent à divers marchés. Le point de départ a été  »Les Fruits du Sud », gamme de fruits séchés moelleux réhydratés selon un savoir-faire unique, comprenant 14 fruits différents en sachets. Cette gamme se destine au vrac, aux marchés, aux primeurs. Très vite, il a fallu étendre les produits proposés, face aux demandes des industriels et d’une clientèle très variée.

Michaël Besse, codirigeant de Fruit Gourmet, a reçu une délégation régionale à l’occasion du soutien apporté par l’institution à l’entreprise, qui veut renforcer sa place à l’export.

« Par la maîtrise de notre savoir-faire sur le séchage, la réhydratation, la découpe, on peut se montrer à l’écoute des besoins de nos clients, car on peut s’adapter aux demandes et faire évoluer nos produits dans la forme, le conditionnement. Notre succès, c’est aussi ce service rendu aux professionnels », détaille Michaël Besse. C’est ainsi que de nouvelles gammes se sont ouvertes pour d’autres segments de marchés.

« Fruit Gourmet depuis 1992 » propose des fruits secs ou des fruits au sirop pour les épiceries fines et les coffrets gastronomiques de fin d’année.  »Lilifruit » s’adresse aux épiceries fines et magasins de détails avec une gamme bio.  »Collection Gourmet » est une gamme tournée vers les métiers de bouche (boulangers, restaurateurs, glaciers, chocolatiers) avec des pépites de fruits, des fruits moelleux, des fruits aromatisés.

Le poids de l’export

Et c’est aussi, surtout, avec « Indusfruits » que Fruit Gourmet peut s’étendre à l’international et faire valoir son adaptabilité et sa créativité en fournissant l’ingrédient de base des produits de fabricants, en fromage (Boursin figue et noix), en chocolat (Lindt), en barres de céréales (Gerblé)… L’entreprise réalise 20 % de son chiffre d’affaires à l’export, ses produits se trouvant dans plus de vingt pays et tous les continents.

« L’idée est aujourd’hui de conforter nos distributeurs et d’aller chercher de nouveaux marchés en Amérique du Nord et en Asie. Il faut se donner les moyens pour mener ses missions, faire des actions de prospection, aller sur des salons », poursuit ce dernier. Fruit Gourmet a chiffré cette démarche à 45 000 euros sur deux ans. Le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine soutient cette politique à hauteur de 50 %.

360 Export

Fruit Gourmet a intégré le programme « 360 Export » du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. C’est notamment à ce titre que l’entreprise a bénéficié d’une subvention de 22 500 euros de son plan à l’export. Plus globalement, au sein de ce programme régional, Fruit Gourmet a pu aller chercher des conseils et stratégies à l’export, améliorer ses connaissances en étant mis en lien avec les services de douanes ou encore l’INPI pour la protection des brevets.

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