Le financement de la LGV Bordeaux-Tours est acquis, selon Alain Rousset


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Le financement de la LGV Bordeaux-Tours est acquis, selon Alain Rousset

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/11/2008 PAR Nicolas César

« Nous n’avons plus de temps à perdre. Nous sommes à un point de non retour sur ce projet de LGV. Tout retard désormais aura des conséquences sur la mise en place de la ligne », lance Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports. Ce 2à novembre, il a présenté son protocole d’intention pour la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique. Le protocole a fait l’objet de nombreux amendements, « dont certains sont justifiés », souligne Dominique Bussereau. Les collectivités devraient recevoir le nouveau protocole au 1er décembre. Ensuite, il leur donne jusqu’à fin janvier au plus tard, pour faire adopter ce protocole de financement par leurs assemblées respectives. A partir de ce moment-là, « on saura quelle est la participation des collectivités et on pourra engager le dialogue avec les concessionnaires », a-t-il indiqué. Selon le secrétaire d’Etat, « l’objectif est que d’ici fin 2009-début 2010 », lorsque le concessionnaire aura été choisi, on signe « réellement la convention de financement finale à l’euro près avec chaque collectivité ».

L’Aquitaine investit 600 millions d’euros pour les LGV
De son côté, Alain Rousset, le président de la région Aquitaine a précisé que « les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine s’étaient mis d’accord sur le financement de Bordeaux-Tours », qui est, selon lui, « règlé ». Il a, par ailleurs, « pointé » la « faible » participation de RFF (Réseau ferré de France) pour la LGV au Sud : « 15%, ce n’est pas assez ». Il a également souhaité que Bruxelles leur apporte quelques marges de manoeuvre dans le financement des LGV. Martin Malvy, quant à lui, le président de la région Midi-Pyrénées a rappelé que l’effort demandé à sa région pour financer ces projets de LGV représente trois années de fiscalité. L’Aquitaine et Midi-Pyrénées prendront en charge 36% du financement global du projet. Au total, le coût des lignes Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne de la LGV-SEA se situe à environ 12,6 milliards d’euros, dont 5,6 milliards d’euros pour Tours-Bordeaux. Pour notre région, cela représente un investissement de 600 millions d’euros. Or, « il n’y aura pas de retour sur investissement en terme de fiscalité. Par conséquent, cela signifie que nous investirons moins sur d’autres projets. Il ne faut pas que l’Etat nous demande de faire un effort après pour des équipements routiers », prévient-il. Si le calendrier est tenu, les travaux devraient commencer d’ici 2011 pour Tours-Bordeaux pour une mise en ligne en 2016.

Nicolas César

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