Le Festival du Périgord Noir s’offre une soirée jazzy et populaire.


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Le Festival du Périgord Noir s'offre une soirée jazzy et populaire.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 16/08/2011 PAR Laura Jarry

Différentes envies.
Sur la place d’Armes du village de Montignac, les gens se pressent : après avoir dû faire preuve d’ingéniosité pour garer leurs voitures et supporter les premiers cris impatients de leurs enfants, ils méritent bien un certain repos. Musical celui-là. Alors qu’il ne reste pas assez de chaises libres pour s’asseoir, les uns se pressent contre les vieux murs pour s’y accouder tandis que les autres utilisent les derniers espaces libres pour esquisser quelques pas de danses.
Les dons des musiciens s’ajoutant aux prouesses de leur skats, ils enchaînent les chants de la Nouvelle-Orléans et les grands classiques du jazz : de Duke Ellington à Claude Nougaro, en passant par Fats Waller et Louis Amstrong. Ces passionnés de jazz sont du pays, et savent pourtant mélanger l’anglais et le français dans les textes qu’ils chantent et les improvisations qu’ils se permettent, les bonnes notes et les bons traits d’humour, l’envie de contenter toutes les oreilles et celle de se faire avant tout plaisir.

Bouquet final.
Même si, comme le disent les paroles qu’ils chantent, « Amstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau », Marc Anthony et Francis Célerier ont pourtant la voix et la soul des crooners noirs américains lorsqu’ils parlent anglais, ou la clarté d’un jeune Michel Fugain lorsqu’ils lui préfèrent le français. Et quand ils skatent, c’est de l’extraterrestre mélodieux qu’ils parlent, sur des musiques d’un autre monde qu’ils se laissent emporter.
Leur vieux micro, façon Elvis, aura fait des siennes, mais leurs voix se sont entendus loins. En effet, alors que les enfants suppliaient leurs parents de leur acheter quelques bonbons ou lampions clignotants, les parents les plus prévoyants avaient déjà réservé leurs places le long de la Vézère. Au son du lointain jazz, ils ont admirés le va-et-vient des canards, et le feu d’artifice tant désiré est enfin arrivé. Magnifique et résonnant dans toute la vallée, il sembla s’offrir plusieurs bouquets de fin tant il fut long et splendide.


Laura Jarry.

Crédit Photo : Aqui.fr
Plus d’informations sur le site du Festival du Périgord Noir.

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