Le chocolatier périgourdin Frédéric Joseph vise l’excellence


Claude-Hélène Yvard

Le chocolatier périgourdin Frédéric Joseph vise l'excellence

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/12/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

A 41 ans, Frédéric Joseph, fils d’artisan chocolatier, petit -fils de pâtissier aime les défis et entreprendre plusieurs projets à la fois. Installé depuis trois ans dans sa petite boutique de la rue des chaînes, dans le centre de Périgueux, il s’est construit une certaine renommée. Il vient d’être distingué par le prix Dominique Lavigne décerné par le club de la presse du Périgord. « Ce prix créé en 2006 récompense la gourmandise, l’épicurisme et le travail bien fait, a rappelé la présidente Isabelle Hirsh. Tous les chocolats, les pâtisseries chocolatées sont fabriquées sur place. Frédéric Joseph sélectionne scrupuleusement sa matière première : la fêve de cacao qui provient de différentes origines :Madagascar, Amérique centrale, Amérique Latine, qu’il affectionne. « Nous fabriquons nous-mêmes les chocolats que nous vendons, et offrons une gamme complète allant des noix enrobées de chocolat aux nougats maison et aussi des pralinés ». Nous travaillons avec des producteurs locaux : notamment la noix AOC du Périgord, la fraise. »

Apporter quelque chose à la professionCette année, Frédéric Joseph a décidé de s’attaquer au concours de meilleur ouvrier de France, dans la catégorie chocolatier. Ils ne sont que dix huit à avoir ce titre dont une quinzaine d’artisans français. Mais avant de se lancer dans cette grande aventure, qui demande de longs mois de préparation mais aussi un investissement personnel et financier, l’artisan chocolatier a mûrement réfléchi. « Ce concours, c’est un travail de tous les jours. C’est aussi un choix très personnel et il faut atteindre une certaine maturité pour se lancer dans cette aventure très lourde », raconte Frédéric Joseph qui, à 41 ans, a décidé de franchir ce cap. Véritable institution française, gage d’excellence et de transmission du savoir-faire, le cercle très fermé des MOF fait toujours rêver. « Pour prétendre au titre, il faut apporter sa touche personnelle, faire la différence au moment de la grande finale, apporter quelque chose à la profession. » Son frère artisan a obtenu cette disctinction en tant que couvreur, ce qui lui donne une motivation complémentaire. « Il l’a eu alors qu’il est plus jeune que moi. »
En Dordogne, on dénombre une trentaine de meilleurs ouvriers de France, tous métiers confondus.  Trop à l’étroit dans son laboratoire de la rue des Chaines, il a décidé d’investir dans un nouveau laboratoire, plus grand dans le bourg de Notre Dame de Sanilhac. Ce laboratoire a ouvert mi novembre ainsi qu’un petit espace de vente. Frédéric Joseph a profité de ce projet pour s’associer et travailler avec un grand nom du chocolat, Hervé Robin, ancien directeur de la maison du chocolat.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Dordogne
À lire ! SPÉCIAL > Nos derniers articles