Le chimiste Berkem implante un site en Gironde


Groupe Berkem

Le chimiste Berkem implante un site en Gironde

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/02/2015 PAR Nicolas César

C’est la demande forte et croissante sur le marché des actifs végétaux qui a amené le groupe Berkem à faire ce choix de scinder son activité à Gardonne, en Périgord. « Depuis plus de 2 ans, le site industriel de Gardonne était passé en 5/8 pour l’activité « extraction végétale », afin d’honorer le carnet de commandes dans des délais satisfaisants », explique le groupe, dans un communiqué. Pour répondre au mieux à cette demande, l’usine en Dordogne va être convertie en un site
d’excellence en matière d’extraction végétale. De son côté, le nouveau site de Blanquefort (ex-site LABSO Chimie Fine) deviendra le pôle d’expertise de l’activité formulation de produits pour renforcer les matériaux, dont le bois. 

Le choix de rester en territoire aquitainLa séparation des activités industrielles avait déjà été annoncée en décembre. Plusieurs sites industriels en situation de reprise s’étaient manifestés. Mais, c’est finalement le site de Blanquefort qui a été choisi. « Il a de nombreux atouts. Tous les locaux sont prêts à accueillir l’activité « Formulation » (laboratoires, bureaux) avec, en plus, l’espace nécessaire pour installer une plateforme technique, afin d’accompagner les développements produits sur ses marchés, en permettant de tester et valider leur intégration dans les process industriels de ses clients. Sa situation géographique en périphérie de Bordeaux le rend également plus accessible », justifie le groupe, présidé par Olivier Fahy.

Le chantier de ce redéploiement industriel devrait s’étaler sur 30 à 36 mois. Une opération qui a été rendue possible, selon la direction de Berkem, « grâce au financement du Crédit coopératif dans le cadre d’accords privilégiés avec l’Union des industries de la chimie ». Le groupe a également bénéficié de l’appui de la municipalité de Blanquefort et du Conseil régional d’Aquitaine. Ce dernier va permettre au chimiste d’entrer dans le programme aquitain des « usines du futur ».

Neé en 1964, l’entreprise emploie aujourd’hui environ 140 salariés. En 2014, elle a réalisé 31 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle est, à l’origine, spécialisée dans la formulation pour l’industrie de préservation du bois. En 1990, elle a développé une expertise dans l’écorce de pin et de pépins de raisin et dans l’extraction d’actifs purifiés du monde végétal. Ce qui lui a ouvert de nouveaux marchés à la fin des années 2000 : agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique…, tout en gardant son cœur de métier historique : le pin et le raisin.

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