Le canton d’Excideuil panse ses plaies après la grêle du 2 août


Conseil général de la Dordogne

Le canton d'Excideuil panse ses plaies après la grêle du 2 août

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/12/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

En Dordogne, plus de 130 communes ont été touchées par l’orage de grêle dévastateur de la nuit du 2 au 3 août. Les cantons de Villefranche de Lonchat, de Savignac les églises, de Lanouaille, d’Hautefort ont subi les dégâts les plus importants. Jeudi, le président du conseil général accompagné d’Annie Sedan, conseillère générale se sont rendus dans les communes de Génis, d’Excideuil et visité l’exploitation horticole de Stéphane Revidat à Saint Pantaly d’Excideuil. A Génis, commune de 482 habitants, de nombreuses maisons sont encore recouvertes de bâches et les artisans, peu nombreux sur le secteur, sont débordés par le volume de chantiers à réaliser. Avec le froid, et l’hiver qui approche, pour les habitants, le temps presse. Lors de sa visite, Bernard Cazeau s’est engagé à compenser les dépenses exceptionnelles  induites des communes dont les bâtiments communaux ont été touchés. Environ 2000 toitures ont été endommagées. Sur la commune d’Excideuil, une habitation sur trois a été victime de la grêle. Sur 15 000 mètres carrés de bâtiments communaux, 3 à 4000 m2 ont été touchés. Cet épisode climatique a pénalisé fortement les entreprises locales avec des conséquences plus ou moins durables : l’imprimerie l’Eperon, les entreprises Hautex, Houcke, Lacoste, le super U de Saint-Martial d’Albarède. Bernard Cazeau a visite jeudi la fabrication de chaussures Houcke, et la fonderie Lacoste.  Il a indiqué que le Département sera là pour aider celles qui rencontrent des difficultés importantes et que tout serait mis en œuvre pour éviter des faillites. Un bilan doit être réalisé pour connaître exactement les besoins de ces entreprises. 

Des aides pour l’agricultureLes dégâts sur les exploitations agricoles du secteur sont colossaux. A Saint -Pantaly d’Excideuil, Stéphane Revidat a eu ses serres totalement détruites : les dégats avoisinent les 200 000 euros et il faut ajouter le manque à gagner de la récolte de noix et celles de toutes les fleurs sur pied. Dès le 5 août, le conseil général a créé un fonds exceptionnel calamités pour venir en aide aux agriculteurs. Par affectation en urgence de 30 000 euros auprès du service de remplacement de la Dordogne, le Département a pu mettre à disposition 600 journées de travail auprès des agriculteurs sinistrés. Après concertation des professionnels et des services de la Chambre d’agriculture, il a été décidé de répartir cette enveloppe entre une aide d’urgence et une aide différée. L’aide d’urgence a été constituée d’une enveloppe de 20.000 euros, pour un équivalent de 400 journées de main d’œuvre. Les secteurs de l’arboriculture et du maraichage étaient prioritaires, avec un plafond de 20 journées par exploitant. Pour prendre en considération le respect des cycles végétatifs, une aide différée de 10.000 euros, pour un équivalent de 200 journées de main d’œuvre supplémentaires a été instaurée Il s’agit de répondre à des besoins qui ne manqueront pas de se faire ressentir d’ici la fin de l’année : besoins de taille des vergers et des vignes.  
A ce jour les 600 jours ont été utilisés et mandatés. A l’occasion de la Commission Permanente du 25 novembre, 10.000 euros supplémentaires ont été apportés à cette opération permettant de rendre disponible 200 jours supplémentaires.

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