Le bonheur est dans le nez


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Le bonheur est dans le nez

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/08/2010 PAR Isabelle Camus

M6 vient tout juste d’aborder le sujet lors d’une émission enquête sur « Les secrets des goûts et des odeurs » qui démontre que les odeurs peuvent soigner. Pour preuve, ce reportage à l’hôpital de Garches où des ateliers d’olfactothérapie aident les victimes d’accident vasculaire à retrouver le chemin de leur mémoire. Léa Morgat le sait bien qui organise des formations pour les professionnels de santé (Ostéopathe, naturopathe, kinésithérapeute), les esthéticiennes ou les comités d’entreprises dans le cadre d’ateliers organisés pour découvrir l’utilisation des huiles  et l’élaboration de traitements curatifs ou esthétiques.

Parfums empoisonnés
En général, quand on s’offre un parfum, on se pose rarement la question de son impact sur notre santé, et c’est un tord. Fabriqués avec des molécules de synthèse, 90% des constituants de certains parfums (parfois très chers) sont synthétisés à partir du pétrole. Plus inquiétant encore, certaines molécules comme les muscs artificiels ou les dérivés des phtalates utilisés sont hautement cancérigènes. Ce n’est pas de l’affabulation, c’est Greenpeace qui le dit ! « On a beau penser que la dose quotidienne est faible » précise Léa, il y a un effet cumulatif, car toutes ces molécules traversent la peau, se retrouvent dans le sang et se concentrent dans le foie ». « De plus, nous les inhalons de manière quasi permanente ce qui fait qu’elles contaminent nos voies respiratoires ».

Glups ! Alors que faire ? Au moins s’informer pour se parfumer en connaissance de cause. Puis chercher une alternative afin de pouvoir continuer à sentir bon sans s’empoisonner. C’est ce que propose Léa, avec en prime l’option santé.

Des ateliers, un livre, une université
Dans le cadre d’ateliers ou de consultations individuelles, Léa Morgat vous fait découvrir votre profil olfactif pour aboutir à votre parfum guérisseur : parfum anti-déprime, parfum de soutien et d’assurance, parfum de joie et de légèreté, parfum d’équilibre intérieur, parfum de séduction, il y en a pour toutes les demandes, et même si c’est différent de Chanel ou Guerlain,  ils sentent tous très bon. Léa vient tout juste de sortir un livre sur l’application des huiles dans la cuisine, la santé, la beauté et la sensualité… De plus, elle participera, le 11 septembre, à la 2ème Université de Médecine Naturelle, à St Selve, dont le thème  cette année sera : La douleur est-elle utile ?

Le pouvoir des huiles essentielles

Sans vouloir se substituer à la médecine traditionnelle qui dispose d’un arsenal médicamenteux pour gérer les différents types de douleurs, aiguës ou chroniques, Léa parlera de l’aromathérapie, dont la visée plus large, englobe le phénomène douloureux lui-même mais également l’impact émotionnel et comportemental qui en découle et que les huiles essentielles sont à même de réguler. Certaineshuiles essentielles possèdent des propriétés psychoactives très puissantes. Unhôpital en Belgique aurait supprimé les pré-anésthésiants chimiques pour l?application de CamomilleRomaine sur les jugulaires avant les interventions chirurgicales. Il semblerait que les huiles essentielles soient bien parties pour intégrer la médecine de demain.
 
Isabelle Camus

http://www.aqui.fr/environnements/2eme-universite-de-medecine-naturelle-ou-la-controverse-de-grenade–la-douleur-est-elle-utile,3436.html

http://www.domainedegrenade.com/UserFiles/File/programme-detail-conferences.pdf

http://www.les-jardins-de-lea.com

 

 



 
 

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Le bonheur est dans le nez…


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 01/06/2008 PAR Joël AUBERT

La bonne ou mauvaise odeur n’a pas d’importance pour le maître parfumeur de la maison Hermès, Jean Claude Ellena. Les odeurs sont pour lui comme des mots qui permettent de raconter une histoire, comme des notes qui composent une musique. Modestement, il déclare faire plutôt dans le quatuor que dans l’opéra.
La création d’un parfum se passe, pour lui, dans son bureau, le plus neutre possible, loin de tout laboratoire, sans matière première. L’imagination doit être libre, loin de toute odeur. Les premières notes de création olfactives se passent entre la mémoire olfactive, un crayon, une gomme et une feuille blanche. C’est finalement un acte très solitaire pour un plaisir qui doit être partagé

Le plaisir des odeurs
Le bonheur est dans le nez...La collection d’un parfumeur regroupe environ 10 000 matières. Au bout de 40 ans de métier, Jean Claude Ellena déclare travailler avec seulement 200 composants.
La formation initiale est de 6 à 7 ans, mais ce n’est qu’au bout de 20 ans d’exercice qu’on devient parfumeur… c’est un peu à la manière de Simone de Beauvoir. L’apprentissage du bonheur, à savoir faire une odeur avec un minimum des molécules est très long et ne s’arrête jamais. On acquiert avec les années des schémas dans sa tête pour composer une odeur comme un illusionniste. Pour lui « l’illusion n’est pas un mensonge, mais une façon de répondre au désir ».
Je pense au plaisir des odeurs que nous avons tous : la mémoire de celles de notre enfance, celle du pain grillé, d’un plat préféré, du bon vin, l’odeur d’une peau… le parfum de l’autre est aussi le notre, quel bonheur !

Andrea Schmitz



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