A Biarritz, Alain Rousset a surfé la vague bleue


F. D.

A Biarritz, Alain Rousset a surfé la vague bleue

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/01/2015 PAR Felix Dufour

C’est dans cette Cité de l’Océan que se tenait la présentation des voeux. Avec à l’entrée son comité anti-LGV sous la férule de Victor Pachon et le Cade qui se met à ses basques dès que le président de Région franchit l’Adour. Afin de lui rappeler une allergie chronique au projet LGV qui lui est si cher. Alain Rousset a fait front à la cinquantaine de manifestants, stoiques sous les bourrasques de pluie, en allant à leur rencontre pour leur dire qu’il les recevrait en février.

Puis accueilli par la directrice du Musée de la mer et de la Cité de l’océan, Françoise Pautrizel, il retrouvait le maire de Biarritz Michel Veunac, le président de l’Agglomération Côte basque Adour, Jean-René Etchegaray et était rejoint par le président du Conseil général des Pyrénées Atlantiques, Jo Labazée. « Je suis ravi de te recevoir ici à la Cité de l’Océan. En en effectuant une exploration respectueuse, l’océan détient des ressources infinies dont l’humanité a besoin. Cette corrélation et inscrite dans ces murs, expliquait Michel Veunac. L’idée était de faire avec l’aquarium, un signal, un totem de cette économie de la mer dans une région qui possède 400 kilomètres de côte. Cet engagement je l’ai pris et je le conduirai jusqu’au bout. Je le maintiendrai dans un plan de relance. Les débuts ont été difficiles, j’espère que l’envol sera réussi »

De l’océan à la campagne par voie rapide« Je voulais te dire tout le soutien de la Région dans ce projet lui répondait Alain Rousset même s’il y a des difficultés en présence du sous préfet, de nombreux corps constitués et  conseillers généraux, maires. On n’imagine pas tout ce que l’on peut trouver dans l’océan. C’et plein de potentialité: l’énergie, les ressources halieutiques, les médicaments, la protection des espèces, chaque fois que l’on protège une espèce, les croit et se multiplie. L’avenir de la Côte ce ne sont pas les plateformes pétrolières, c’est la qualité de l’eau. Comme la défend depuis longtemps Sufrider foundation. Dimanche nous a dit qu’il y en avait assez des oppositions artificielles et d’une vie politique renfermée sur elle même. J’ai des convictions mais pas de certitudes. On a besoin de partager en partenariat, poursuivait-il en évoquant des réussites économiques dans les Pyrénées atlantiques, dont l’aéronautique, la reconversion du bassin de Lacq avant de revenir à son cheval de bataille, La LGV. « Le développement de l’emploi, c’est la mobilité. Serons-nous la seule région d’europe qui fera circuler dees trains sur des rails qui datent du XIXe siècle?Demain Bayonne devrait accueillir 2 millions de voyageurs contre 900 000 aujourdhui. Vous imaginez les échanges que cela peut apporter.On me parle environnement, mais  la route aujourd’hui c’est 10 000 camions, après ce sera 15 000. Un train pollue 50 fois moins qu’un camion. Dans son développement l’Espagne voisine doit aller jusqu’en Europe du nord. Aujourd’hui Bordeaux-Madrid c’est 14 heures de train quand demain , il n’en faudra que 4. Interrogeons-nous.

Enfin Alain Rousset qui avait appris l’avant-veille, qu’il y aurait une primaire sur l’Aquitaine nouvelle aborda quelques principes de sa conception et de sa défense de l’organisation. Mais ce chapitre constituait un passage de la Côte à…la campagne..

Le bio au lycée hôtelier de Saint -Jean-Pied-de-PortL’après-midi était programmée la remise du label « établissement Bio Engagé » au lycée de Navarre à Saint-Jean-Pied-de-Port. L’établissement fait partie d’un groupement, unique en Aquitaine, qui intègre des lots Bio privilégiant les filières locales. Une quinzaine de producteurs sont concernés à raison de 4 à 5 livraisons par an. Ainsi, la part de Bio dans les assiettes du lycée est de 20% en moyenne. Des repas 100% Bio sont aussi organisés trois fois par an. Au-delà de cette politique d’approvisionnement, une action de sensibilisation au goût est également menée après des élèves. Parallèlement, le lycée s’est engagé en 2010 dans la démarche Agenda 21. En 2013, un composteur a d’ailleurs été installé sur le site du lycée, la Région a financé la construction d’un local dans ce cadre, le branchement de l’appareil, ainsi que les frais de maintenance. Ces actions sont également accompagnées d’une politique de lutte contre le gaspillage alimentaire. Les élèves sont en effet impliqués en ce sens, via le passage en fin de repas par une chaîne de tri.

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