La Dordogne à l’heure de la prévention des risques d’incendie de forêts


Claude Hélène Yvard

La Dordogne à l'heure de la prévention des risques d'incendie de forêts

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/07/2015 PAR Claude-Hélène Yvard

Entre le 1er et le 8 juillet, treize départs de feu ont eu lieu (dont 10 concernent de la lande, du maquis) en Dordogne. Les conditions météorologiques, caractérisées par un temps chaud voire très chaud avec du vent, ne font qu’accroître le risque d’incendie de forêt. Plus la lutte contre le feu de forêts est précoce, plus grandes sont les chances de l’éteindre rapidement. C’est pourquoi, le Service départemental d’incendie et de secours, ne disposant pas de tour de guet, fait appel à Horus 24, un avion léger de type Cesna datant de 1975 et en parfait état.

Vol de reconnaissance En période de risque sévère, comme c’est le cas actuellement, il effectue un vol d’une à deux heures maximum. Son pilote et propriétaire Jean-Claude Rigal, 27 000 heures de pilotage au compteur,  » ma mission est d’accompagner le SDIS dans sa mission de prévention. » A son bord, ce vendredi après-midi,  le lieutenant Pascal Botton, sapeur pompier volontaire et opérateur aéro : « J’ai reçu au préalable une formation et à l’aide d’une tablette PC, je vais prendre des photographies, et surtout pouvoir transmettre en temps réel au centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis), les données vues du ciel, les feux éventuels détectés et l’évolution des sinistres déclarés. Cela permet de déterminer le lieu de départ du feu, sa vitesse de propagation. »

Un avion léger de reconnaissance est affrété en complément Ces éléments exploitables en temps réel permettent de cerner au mieux les besoins en hommes et en matériels. « En général, un sinistre déclaré moblise cinq unités, soit une dizaine d’engins, pour trente à trente cinq hommes, » précise le colonel François Colomes, directeur départemental du CDIS.  La surveillance aérienne est complétée par le site de météorologie Griffon, réservé à des professionnels,  dont les données permettent d’adapter la réponse opérationnelle. Une des préoccupations majeures en Dordogne, dans la lutte des incendies, c’est l’habitat très dispersé en zone rurale. La protection des lignes électriques et aussi celle des pylones de téléphonie mobile en sont une également.

La Dordogne ne dispose pas d’avions de type canadair, au vu du risque sévère actuel, deux engins de ce type sont prépositionnés actuellement sur la base aérienne de Mérignac pour l’ensemble de la zone Sud Ouest. Le colonel Colomes a tenu aussi à rappeler l’arrêté interdisant du 15 juin et 15 octobre, à toute personne, y compris aux propriétaires, d’allumer un feu  à l’intérieur des bois, zones de reboisement et landes,  ainsi que l’obligation de débrouissailler, geste de prévention indispensable.

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