La grotte de Lascaux va mieux


Conseil général de la Dordogne

La grotte de Lascaux va mieux

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Publication PUBLIÉ LE 11/06/2011 PAR Nicolas César

Les « taches noires sont en régression à certains endroits et ne se développent pas ailleurs », a affirmé Yves Coppens. Et ce, grâce à l’arrêt de l’usage de produits chimiques. La prolifération des champignons noirs avait été favorisée par l’usage antérieur d’un détergent qui apportait avec lui du carbone et de l’azote dont se sont nourris ces champignons. Ceci étant, le paléonthologue s’inquiète de « la présence croissante d’insectes » qui se nourrissent de ces taches. « C’est une petite alerte qui n’est pas dommageable, mais qu’il faut éclaircir pour intervenir si nécessaire », a-t-il alerté. De même, « le « temps très sec actuel peut avoir des répercussions à l’intérieur de la grotte » qui se trouve seulement à quelques mètres de profondeur. Au cours d’une conférence de presse, il a également affirmé sa volonté d’élargir le conseil scientifique de Lascaux, aujourd’hui composé de 14 scientifiques. Il souhaite qu’un entomologiste, un physicien et un géologue expert dans la compréhension du massif calcaire intègrent, avant la fin de l’année, ce groupe chargé de surveiller l’évolution de l’état de santé de la grotte.

L’équilibre de la grotte reste fragile 
En outre, Yves Coppens a évoqué des essais d’expérimentation dans une « grotte laboratoire » de profondeur équivalente que celle de Lascaux et creusée dans un calcaire équivalent. Par ailleurs, autre problème de fond, le remplacement du système d’aération actuel vieux de 10 ans. « Changer la moindre chose dans l’équilibre de la grotte est délicat et nous réfléchissons à la meilleure façon d’effectuer ce changement l’année prochaine », a indiqué Yves Coppens. Sur ce point crucial, les choses ne semblent guère avancé. Préserver ce trésor est un combat de tous les jours. Si la grotte de Lascaux va mieux, son équilibre reste très fragile.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Conseil général de la Dordogne

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La grotte de Lascaux va mieux


Hélène Fiszpan | Aqui
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Publication PUBLIÉ LE 15/06/2010 PAR Nicolas César

« Tout va mieux, mais il faut comprendre les phénomènes régissant l’apparition et la disparition de ces micro-organismes qui forment des taches noires sur les parois de la cavité afin de prévenir d’éventuelles crises à venir », a expliqué Yves Coppens, le nouveau président du comité scientifique du site. « Il n’y a pas de crise en ce moment, mais nous restons à son chevet », a souligné le paléoanthropologue. Pour rappel, ce comité remplace celui dissous en juin 2009 pour « manque de résultats ». Perdre ces peintures et gravures datant de 18.000 ans serait une perte patrimoniale importante pour la France.

Les gravures sont protégées

Si l’on en croit Yves Coppens, actuellement, « les gravures sont protégées naturellement et solides ». Désormais, il semble acquis que la fréquentation humaine a perturbé les écosystèmes de cette grotte. Même si personne ne sait ce qui se passait dans cette cavité calcaire avant sa découverte en 1940.  Fermée au grand public depuis 1963, après l’apparition d’algues vertes, cette grotte inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco a été victime depuis le début des années 2000 de la prolifération de champignons, provoquant l’apparition sur les parois de taches blanches puis de taches noires. Aujourd’hui, « il n’y a plus de taches blanches, encore quelques taches noires », se réjouit le professeur Coppens. « Nous avons vu des images avec de moins en moins de taches, mais c’est aussi inquiétant que si ça se développait, tant qu’on ne sait pas pourquoi », a-t-il précisé.  « En cas de crise, mon conseil, qui se réunira à nouveau en octobre et décembre, est habilité à donner au ministère une exigence d’action », a conclu, rassurant, le professeur.

Nicolas César

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