L’artisanat en Dordogne, une richesse économique à préserver


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L'artisanat en Dordogne, une richesse économique à préserver

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/11/2011 PAR Claude-Hélène Yvard

En Dordogne, l’artisanat constitue une richesse économique : ce secteur génère  plus d’1,65 milliard d’euros de chiffre d’affaires, et 622 millions de valeur ajoutée. Aujourd’hui, les artisans enregistrent des difficultés et les trésoreries sont au plus bas. «Les entreprises les mieux structurées résistent mieux que les autres. Celles qui sont situées sur un marché de niche tirent leur épingle du jeu. Les difficultés sont plus importantes dans le bâtiment, analyse Patrick Meynier président de la section Dordogne de la chambre de métiers.

Forte du regroupement qui a réuni trois départements ( Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne), la CMARA souhaite intensifier le soutien aux artisans au plus proche du terrain, en cohérence avec la politique régionale. «  Nous devons identifier les changements techniques, économiques, sociaux et donner les clefs aux artisans afin qu’ils assurent la pérennité de leurs entreprises, précise Patrick Meynier.

Soutien à la pâtisserie, à la viande et à la mécanique
Trois filières ont donc été choisies au niveau régional pour  être accompagnées plus particulièrement que les autres, sur la période 2012-2014 : la pâtisserie, la mécanique auto et agricole en zone rurale et l’esthétique. « Ce sont à la fois des secteurs importants pour l’économiqe départementale et d’un point de vue social. L’artisanat en Dordogne est réparti sur l’ensemble du territoire y compris les communes les plus petites, » commente Dominique Bouvet, directeur de la CMARA section Dordogne.

L’action de la CMARA sera en premier lieu de diagnostiquer les points forts et points faibles de chaque filière pour déterminer quelles actions leur appliquer pour soutenir leur développement. Cela se traduit par un accompagnement économique, commercial et technique. « La filière viande bénéficie depuis trois ans de ce soutien et les efforts de la région seront poursuivis jusqu’en 2014 : cela a permis de revaloriser le métier de boucher auprès des jeunes, de moderniser les entreprises et favoriser  la reprise d’un certain nombre de boucheries  en zone rurale, » indique Patrick Meynier.

L’apprentissage revalorisé
Les élus de la chambre de métiers travailleront plus étroitement avec les élus locaux : une convention va être signée avec l’union des maires. L’apprentissage sera aussi revalorisé auprès des jeunes et du grand public. «Nous avons de plus en plus de gens, des adultes venus de tous horizons, qui sont attirés par les métiers de l’artisanat. Certains ont exercé d’autres métiers, c’est à nous de les accueillir et de les former, précise Jean Charles Marchand, directeur du CFA des métiers. 40 % de ceux qui s’installent ne sont pas originaires du milieu artisanal. En reprise d’entreprise et création, un bon tiers arrive de l’extérieur. Souvent, ils ont découvert la Dordogne lors d’un séjour de vacances. Cette tendance se confirme. En Dordogne, 99 % des entreprises reprises et accompagnées par la chambre de métiers passent le cap des trois ans, c’est 20 points de plus qu’au niveau national.
Photo : aqui.fr

Claude Hélène Yvard

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