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PUBLIÉ LE 05/08/2012 PAR Bérénice RobertEglise de La Cassagne, 17 heures. C’est dans cette jolie église des XIIè et Xvè siècle qui se dévoile au détour d’un virage, que les jeunes de la « Relève en Aquitaine » avaient donné rendez-vous à leur public pour un concert faisant la part belle à la musique italienne du XVIIè siècle. Violon, alto et violoncelle baroques, viole de gambe, clavecin, orgue, et flûtes à bec, instruments que l’on a trop peu l’occasion d’entendre, se sont tour à tour tus, exprimés, entremêlés pendant plus d’une heure sur des airs de Frescobaldi, Castello, Uccellini ou encore Cazzati, sous les mains expertes de Judicaëlle Giraudeau-Bureau, Emmanuelle Faure, Tania-Lio Faucon-Cohen, Quentin Viannais et David Zubeldia. Vivement applaudis, les cinq jeunes musiciens se sont même payés le luxe d’un bis.
Des musiciens possédés par la musique, improvisant des solos hypnotiques
Salle des fêtes de Montignac, 21 heures. Autre lieu, autre ambiance. Les lumières sont tamisées, les bougies qui ornent les tables éclairent à peine le public qui se transforme en ombres mouvantes. L’endroit a été transformé le temps d’une soirée en boite de jazz, pour accueillir le trio Boussaguet, composé du contrebassiste Pierre Boussaguet, du pianiste Vincent Bourgeyx et du batteur François Laiseau, et ses invités, le trompettiste Nicolas Folmer et le saxophoniste Stéphane Guillaume. Trois heures de spectacle, des pièces écrites par Pierre Boussaguet aux noms invitant au voyage et au dépaysement (« Mother land », « Tango », « Tales » ou encore « Bees and Flowers »), des musiciens possédés par la musique, improvisant des solos hypnotiques – tous les ingrédients étaient réunis pour faire swinguer Montignac en ce 4 aout. Un concert qui s’est – encore – terminé par un rappel, autour du thème de « Mission Impossible ». On ne sait pas pour Tom Cruise, mais pour les cinq artistes, en tout cas, c’est mission accomplie.
