La fantaisie était au menu de la journée de lancement du festival du Périgord noir. Clarinette, violon alto, et percussions d’origine cubaine, et accordéon, ont impulsé les premières notes de ce désormais grand rendez-vous de musique classique de la région Aquitaine. Depuis sa création en 1983, le festival du Périgord noir, créé par Jean-Luc Soulé, s’évertue à habiter par la musique, les plus beaux sites de la vallée de la Vézère. Une des marques de fabrique du festival. Hier matin, lors du lancement officiel, en présence des nombreux élus départementaux, locaux, régionaux qui soutiennent cette manifestation, depuis de nombreuses années, l’équipe du festival a souhaité démontrer, en présence de jeunes talents régionaux, que cette manifestation, ancrée dans le paysage culturel du Périgord était le rendez vous de toutes les musiques. Du classique, des airs traditionnels bulgares, un hymne à la liberté signé par un jeune compositeur limousin Jean Pierre Rayat ont été interprétés par de jeunes talents. Aujourd’hui, le festival, comme l’a souligné, le maire de Montignac, Laurent Mathieu, a atteint son âge d’or, « il s’est bonifié avec le temps. » Depuis 1983, la recette a fait le succès de chaque édition par la présence d’artistes de renommée internationale, mais aussi de jeunes talents, promus grâce à l’Académie de musique ancienne du festival. La journée d’ouverture a été marquée par une randonnée musicale autour de Montignac, en compagnie de Sophie Jamin, violon et Sébastien Fouillat, accordéon et percussions, en toute simplicité.
Enchanter tous les publics
Pas besoin d’être mélomane confirmé ou habitué des grandes salles de concerts pour fréquenter le festival qui a su trouver ses fidèles au fil des ans. La musique classique peut être moderne, enlevée. L’après-midi de cette première journée s’est poursuivie par une récréation musicale suivie d’un goûter pour le très jeune public à Saint Amand de Coly. Le rêve d’Ariane , accompagné d’un quatuor, a proposé aux enfants un formidable voyage à travers le temps, à la découverte de Haydn, Beethoven, Schubert, Debussy, Ravel et le compositeur russe Chostakovitch. Ce soir, les magnifiques jardins du manoir d’Eyrignac s’ouvriront aux enchantements d’un voyage au cœur de l’âme yiddish et tzigane avec Sirba octet. La programmation de ce trentième est conçue autour des contes et légendes dont l’événement majeur sera le 11 août, King Arthur, l’opéra d’ Henry Purcell, la production 2012 de l’Académie de musique ancienne du Périgord noir.