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PUBLIÉ LE 05/03/2015 PAR Claude-Hélène YvardL’A 89, l’autoroute qui relie la façade Atlantique à l’Est de l’Europe, a permis au fil des ans de contribuer au développement des entreprises situées sur cette transversale. C’est ce qui ressort des deuxièmes rencontres d’affaires organisées ce 5 mars en Dordogne. 150 responsables d’entreprises, venus de Dordogne, de Gironde, de Corrèze, du Puy du Dôme et du Rhône, ont répondu à l’invitation de la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne. « Ces rencontres sont l’occasion de rappeler que les CCI des région Aquitaine, Limousin, Auvergne et Rhône Alpes ont porté avec réussite le lobbying de l’Axe européen A 89 Bordeaux Genève, afin d’accroître l’attractivité et le développement économique des territoires traversés, » a indiqué Christophe Fauvel, le président de la CCI de la Dordogne.
Développement des entreprisesDe nombreuses entreprises se sont développées ou se sont implantées en raison de la proximité de l’A 89. En Dordogne, on peut citer la Chantéracoise, dernière biscotterie artisanale de l’Hexagone à Saint Germain du Salembre, Interspray à Neuvic, Kimo à Montpon, les foies gras Delmont et même la sellerie de luxe CWD qui est situé à Nontron et qui a racheté une entreprise de Mérignac. En service depuis une quinzaine d’années en Dordogne, l’autoroute a permis de désenclaver la Dordogne. « Le chemin fut long et souvent parsemé d’embuches, mais l’autoroute a permis de l’activité économique à la fois sur des territoires urbains et ruraux, insiste Laurent Courbut, président de la Chambre régionale de commerce. Pour le corrézien, Paul Allard, l’A 89 a « permis d’attirer sur nos territoires des compétences extérieures. »
L’objectif de ces deuxièmes rencontres étaient pour les chefs d’entreprises présents de nouer des contacts, afin de tisser des partenariats et de faire des affaires. Pour structurer cette journée, quatre thèmes ont été choisis : le luxe, l’agroalimentaire, le bien être et la santé. Plusieurs chefs d’entreprises des différentes régions ont témoigné de ce que leur avait apporté cet axe autoroutier. Des rendez-vous d’affaires ont pu être organisés avec comme objectifs la concrétisation de nouveaux contrats.
Et maintenant l’axe Nord Sud Après avoir mis des années à structurer cette transversale Est-Ouest, nous n’avons toujours pas réglé l’axe Nord-Sud, Limoges – les Pyrénées. Avec les CCI de ces régions traversées, nous poursuivrons notre lobbying sur la nationale 21. C’est indispensable pour le développement de nos entreprises et pour les territoires de l’intérieur, » martèle Chrstophe Fauvel. Il se prononce pour la création d’une infrastructure de transport rapide et sécurisée.
