Fauvel développe un projet de télétravail pilote


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Fauvel développe un projet de télétravail pilote

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/11/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

« Notre entreprise a été l’une des premières à adopter les 35 heures, il y a seize ans. Nous souhaitions avec nos représentants du personnel revoir notre accord sur le temps et l’organisation du travail au sein de l’entreprise et le moderniser. Entamer une réflexion sur le télétravail, nous est apparue une piste intéressante, indique Benoît Fauvel, co dirigeant de Fauvel Csqua, entreprise de 130 salariés spécialiste de la formation professionnelle située à Bergerac. Un premier audit réalisé auprès des collaborateurs montre que chaque salarié parcourt en moyenne 22 kilomètres pour une durée de 25 minutes pour se rendre sur son lieu de travail. La PME bergerac compte dix agences dans le Sud Ouest dont huit en région Aquitaine. Le coût moyen est estimé à 3 euros par trajet et par salarié. 

Sur la base du volontariat« Nous souhaitons instaurer le télétravail à partir de 2015 avec trois salariés volontaires, avant de le développer à une plus grande échelle. Pour l’instant, nous sommes en phase d’études et de concertation. Via le télétravail, nous souhaitons améliorer la compétitivité de notre entreprise, par une réduction du stress, améliorer les conditions de travail par une meilleure conciliation de la vie personnelle et professionnelle, diminuer l’empreinte carbone de l’entreprise et de nos collaborateurs, » détaille Benoît Fauvel. La Pme bergeracoise est accompagnée dans sa phase d’études par l’Aract (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail). Il s’agit de lever les freins au télétravail. « Pour l’instant, nous sommes dans une phase d’information et de concertation. La mise en place du télétravail au sein de l’entreprise se fera sur la base du volontariat.  Les réticences existent. Certains de mes collègues ne veulent pas en entendre parler. Parmi les arguments contraires les plus souvent évoqués, il y a le sentiment d’isolement, d’abandon, du risque de rupture avec l’entreprise et les collègues, indique Aurélie Eyragne, assistante administrative et représentante du personnel. 

Un an d’expérimentation Les dirigeants de la Pme bergeracoise souhaitent se donner un an pour développer le télétravail. « Nous allons débuter l’expérimentation avec trois assistantes administratives. Nous avons uniquement des femmes sur ce type de poste, nous envisageons de démarrer au rythme d’un jour par semaine, avec une préférence pour le mardi ou le jeudi. Nous ferons ensuite le point de cette expérimention, poursuit Benoît Fauvel. Il considère qu’à terme tous les profils de poste peuvent être concernés à terme par le télétravail, y  compris les formateurs. La PME bergeracoise est accompagnée par un ergonome, soutenue financièrement par la région. Fauvel investit 78 500 euros (qui comprend l’accompagnement et l’investissement en matériels informatiques) dans ce projet novateur dont 50 % sont pris en charge par le conseil régional. Pour Fauvel, il s’agit aussi avec cette démarche d’améliorer l’image de l’entreprise en diminuant les risques psycho-sociaux.


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