En ouverture, le Festival du Périgord noir joue la carte de la jeunesse


Claude Hélène Yvard

En ouverture, le Festival du Périgord noir joue la carte de la jeunesse

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/08/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

Le concert du 5 août, lors de la journée d’ouverture du Festival du Périgord noir a été l’occasion pour trois jeunes pianistes de sa familiariser aux techniques de l’improvisation, qui nécessitent préparation et concentration, et au travail de Karol Beffa, compositeur, pianiste et spécialiste du genre.  « Ce moment est un vrai plus dans un parcours d’un musicien. Cela donne l’occasion de progresser, indique Maximilien Wang. Ce jeune pianiste orginaire de Périgueux a seulement 17 ans. Il vient d’obtenir son bacalauréat et surtout un premier prix au Concours général en éducation musicale. A la rentrée, il effectuera à Bordeaux sa rentrée universitaire pour un cursus en mathématiques. Mais la musique reste sa passion depuis son plus jeune âge. Maximilien a commencé sa formation à six ans par la flûte à bec. Il s’est initié au piano à dix ans, puis à l’orgue à 15 ans dans la classe de Christian Moyen à Périgueux. Il s’intéresse également au clavecin et étudie le piano à quatre mains dans la classe d’Isabelle Loiseau, professeur au conservatoire de musique de la Dordogne. « L’improvisation est un exercice que j’apprécie. ce fut un bon moment avec un maître du genre. Les techniques permettent d’aborder tous les styles, explique le jeune homme. Il a été invité par le festival au côté de Loni Mahé, 20 ans et de César Pigeard, originaire du petit village de Saint-Martin -des- Combes, âgé seulement de 15 ans, et qui vient d’obtenir son baccalauréat.  Les trois jeunes musiciens se connaissent et s’apprécient : ils ont déjà joué ensemble.
Loni Mahé a déjà un solide parcours musical derrière lui : Loni Mahé vit en Dordogne depuis son enfance. Il commence le piano à 6 ans à l’Ecole de musique du Bugue. C’est dans ce contexte qu’il découvre l’improvisation, le jazz et l’orgue. De formation scientifique, un baccalauréat mention Très bien ne l’empêchera pas d’obtenir, en 2015, le diplôme d’étude musicale (DEM). Le jeune pianiste décide alors de parfaire ses études musicales à la Haute école de Musique de Genève. « J’ai une pratique régulière des techniques d’improvisation, depuis plusieurs années. Ce sont des séances que j’apprécie beaucoup. Ce fut un bon moment.  » César Pigeard est le benjamin de ce trio talentueux. « J’ai apprécié cette séance, surtout au côté de Loni, qui était un peu mon modèle au conservatoire départemental, l’élève à suivre. C’est un exercice difficile pour moi. Je suis plus à l’aise avec des séances improvisées en jazz, car on peut s’appuyer sur une structure d’accords préexistante. J’étais presque plus à l’aise lorsque Karol Beffa, nous a imposé des contraintes. Ce concert restera une bonne expérience. » 

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