En Dordogne, une directrice d’école maternelle se met en grève de la faim pour protester contre la fermeture d’une classe


Collectif Grésivaudan

En Dordogne, une directrice d'école maternelle se met en grève de la faim pour protester contre la fermeture d'une classe

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/04/2012 PAR Nicolas César

« Isabelle refuse de cautionner une logique comptable qui veut faire croire qu’avec 91 petit(e)s élèves réparti(e)s sur 3 classes l’an prochain, elle sera mieux à même de les instruire que cette année avec 79 élèves dans 4 classes ! », écrit Avenir Ecoles CFE-CGC dans un communiqué. « Comme beaucoup de salarié(e)s aujourd’hui, elle vit dans la douleur de ne plus pouvoir exercer son métier avec la qualité qu’il requiert. Parce que l’on a préféré privilégier la rentabilité financière au détriment de la présence, de l’écoute, de l’accompagnement des enfants », dénonce le syndicat. Isabelle enseigne depuis un certain temps et n’a jamais fait grève dans sa carrière. « Elle souffre de la situation de blocage-fermeture d’une classe de son école, ce qui conduirait à des effectifs de plus de 30 enfants par classe à la rentrée, à la suppression d’un poste d’enseignante, d’un poste d’aide administrative,d’un poste de maître spécialisé et de sa décharge en tant que directrice. Elle éprouve un sentiment d’injustice », rapporte le mari de cette enseignante.           

Un combat pour l’avenir de l’école       
« Isabelle enfin nous alerte, pour nous dire qu’être directrice d’école est un vrai métier, capital auprès de l’administration, des parents, des élus, de l’équipe pédagogique et des enfants, et qu’elle ne sait plus comment elle va faire pour remplir ces missions de plus en plus complexes, puisque l’Education Nationale lui supprime du temps pour les réaliser et lui enlève la personne (EVS) qui l’assistait… », souligne la CFE-CGC. A quelques jours du 1er tour de la présidentielle, ce geste fort d’une enseignante pourrait attirer les projecteurs des médias et ainsi interpeller les candidats sur l’avenir de l’Education nationale. Une question de fond assez peu abordée au cours d’une campagne, qui n’a guère passionné les français, car souvent trop éloignée de leurs préoccupations quotidiennes.

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