Cantonales dans les Landes : pas de suspense, mais quelques interrogations


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Cantonales dans les Landes : pas de suspense, mais quelques interrogations

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/03/2011 PAR Solène MÉRIC

Dans le département des Landes, les partis UMP, Modem ou encore nouveau centre n’existent plus… du moins le temps des élections cantonales. Si au niveau national, on a connu un temps « l’ouverture à gauche » des gouvernants de droite, dans les Landes, pour contrer au mieux l’hégémonie historique du Parti Socialiste, on pratique plus classiquement l’ouverture de la droite vers le centre, et vice versa. Encartés de l’UMP, du Modem ou encore non encartés, les candidats de la droite, dans toute leur variété, sont unis par… la même absence d’étiquette politique sur leurs affiches, et leurs tracts… Une décision sans couac, ou presque, puisque sur le canton d’Hagetmau, Michel Cabiro se présente, bel et bien, sous l’étiquette UMP, face à Pascale Requenna, la candidate officiellement investie et validée par l’alliance UMP-Modem, mais sans étiquette… Autre souci d’organisation, les électeurs du canton d’Amou, ne pourront se prononcer qu’entre la conseillère générale sortante Odile Laffite (PS), Bernadette Campagne-Ibarcq (Europe écologie-Les verts) et Didier Merrien pour le PC… aucun candidat de droite n’ayant pu être désigné.

« Le grand Chelem » pour la gauche ?
Si la gauche cherche à faire « le Grand Chelem », en tentant de remporter Gabarret, seul canton à encore lui résister parmi les sièges renouvelables, l’objectif pour la droite landaise est de ne rien céder sur ce canton, historiquement porté à droite. Mieux, elle ambitionne de parvenir à conquérir trois autres cantons. Celui de Geaune, passé à gauche il y a six ans, à la faveur d’une triangulaire, en est un exemple. Autre « points chauds » de ces élections : les cantons de Mont-de-Marsan Nord et Mont-de-Marsan Sud, auxquels candidatent, pour la droite, Hervé Bayard et Bertrand Tortigue, les deux premiers adjoints de Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan. Sur ces deux cantons, la question se pose de savoir si les Montois vont confirmer ou non le virage centre-droit pris lors des élections municipales de 2008. Une possibilité qui reste ouverte, d’autant qu’une difficulté relative se présente pour la gauche dans ces cantons : réussir le renouvellement de génération des candidats. En effet, Christian Cazades et Alain Vidalies, élus sortants et hommes de poids du PS landais, ne se représentent pas cette année, laissant leur place à Didier Simon et Renaud Lahitete. Parmi les prétentions des « sans étiquettes de droite », figurent aussi Mimizan, Hagetmau ou encore Peyrehorade.

Un outsider
Mais, au-delà du clivage PS-divers droite, c’est au total 67 candidats qui se présentent, dont 15 pour Europe Ecologie les Verts, 15 pour le Front de Gauche et 6 pour le Front national. A signaler, également, l’outsider, Philippe Dubourg qui se dit « homme libre de gauche » sur le canton de Tartas Est, qui après avoir fait, de la forêt « dévastée » un livre, en fait un de ses principaux chevaux de bataille électorale.

Solène Méric

Photo: Aqui.fr

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