Bilan de mi-mandat pour le maire de La Rochelle


Anne-Lise Durif

Bilan de mi-mandat pour le maire de La Rochelle

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 08/04/2017 PAR Anne-Lise Durif

Développement économique et emploi

« Nous tirons tous dans le même sens, nous disent les acteurs économiques ; les entreprises, les chambres (des métiers, d’industrie, etc.), les associations et les clubs d’entreprises… Il y a un vrai dynamisme […] C’est le résultat de l’ensemble de paramètres de dossiers portés par notre mandature comme celle d’avant.   », selon Jean-François Fountaine. « Le nombre de créations d’entreprises augmente pendant que le nombre de liquidations baisse. Et le chômage baisse aussi. » Il est encore à 10,6% mais il a bon espoir de le faire passer en dessous de la moyenne nationale. « Grâce à des commandes de wagons de TGV, Alstom est en train d’embaucher en CDI ; l’arrivée de Compositeworks sur le grand port maritime promet 3000 emplois ; le nautisme de manière générale recrute à nouveau ; les entreprises du numérique ont créé une centaine d’emplois ; des entreprises comme Léa Nature contribue également au dynamisme […] la Ville doit continuer à jouer un rôle de mobilisation. » Côté finances, le moral est aussi au beau fixe : « Nous nous étions engagés à baisser la dette de la ville de 20%, aujourd’hui c’est fait. »

Urbanisme

« Il y a des choses qui marchent et d’autres moins bien, ou qui prennent plus de temps comme le projet de la gare ». Jean-François Fountaine a raconté qu’il a « fallu se battre » et aller chercher la SNCF pour signer le projet de travaux de réaménagement de la gare de La Rochelle et de ses abords. Le maire veut en faire une véritable « porte d’entrée de la ville », avec deux accès de chaque côté de la ville, une meilleure accessibilité aux véhicules et aux transports doux. Il promet de présenter bientôt le projet aux habitants, pour un démarrage des travaux en 2020. Autre projet lui tenant à cœur mais rencontrant quelques difficultés : le réaménagement du quartier de Villeneuve. « Nous sommes en attente d’une signature de convention avec l’Etat. Il était prévu en juillet, il ne sera signé qu’en automne mais nous commencerons quand même les travaux, comme prévu », promet Jean-François Fountaine.

Logements

« Les gens nous demandent pourquoi nous construisons autant. Je crois que nous aurons un effort pédagogique à faire », a expliqué Jean-François Fountaine. En 1975, La Rochelle avait atteint sa densité maximale de population. Depuis, les jeunes foyers vont se loger dans l’agglomération ou en Aunis, où les loyers et l’accession à la propriété sont moins chers. « Le risque aujourd’hui, c’est que notre ville devienne une ville de retraités et d’étudiants (1500), il nous faut donc faire revenir les jeunes actifs en ville, si nous voulons garder nos écoles et certains services. » La Rochelle s’est lancée dans un vaste plan de construction de logements sociaux, mais aussi de logements intermédiaires, « pour les actifs ne rentrant pas dans les critères des logements sociaux », soit 1500 rien que cette année. Est également prévu un programme social d’accession à la propriété. Un document de cadrage devrait bientôt être édité. En parallèle, la Ville veut continuer des mobiliser les propriétaires de logements vacants : « Nous avons passé un convention avec l’Anah, qui permet aux propriétaires de restaurer leur bien en contrepartie d’une location a prix modéré. Nous avons aussi adopté une taxe sur la vacances des logements », pour obliger les propriétaires à louer. La Ville réfléchit également à une manière de développer la location partagée, notamment intergénérationnelle.

Culture

La Ville investit dix millions d’euros dans la culture, plus treize millions d’euros dans la communauté de l’agglomération. Un budget important pour une ville de plus de 76 000 habitants. La Ville ne compte pas en rester là. Elle s’est fixée trois objectifs : développer son identité culturelle (à travers des événements spécifiques comme les Francos), renforcer la filière danse et créer un pôle climat-océan, sur le modèle de Cap Sciences à Bordeaux. La ville aimerait notamment rassembler les professionnels de la filière audio-visuelle, très présente sur le territoire, autour d’une structure associative pour favoriser les développements de projets.

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