Après tempête : un rapport de l’Assemblée nationale préconise de reconstituer la forêt landaise avec des pins


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Après tempête : un rapport de l'Assemblée nationale préconise de reconstituer la forêt landaise avec des pins

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Publication PUBLIÉ LE 16/07/2009 PAR Nicolas César

« La forêt landaise fera l’objet d’évolutions, mais pas de révolution », lance le député UMP Jean-Pierre Nicolas. Son propos se veut rassurant. Pourtant dans les Landes, les dégâts sont considérables. La tempête a détruit 37 millions de mètres cubes de pin maritime, soit l’équivalent de cinq ans de récolte. Cet excès de récolte de bois à court terme, auquel s’ajoute un risque de pénurie d’approvisionnement à moyen terme pour les industries locales, risquent de déstabiliser le marché et les 34 000 emplois régionaux liés à la sylviculture.

« Avancer sur l’assurance forestière »

Face à ce désastre écologique et économique, les autorités publiques ont dégagé des moyens financiers importants. Au milliard d’euros sous forme de prêts bonifiés accordé par le ministère de l’agriculture, s’ajoutent les 10 millions d’euros d’aides au stockage du ministère de l’écologie. En outre, les « communes forestières », dont plus de 10 % des recettes proviennent de la vente de bois continueront de bénéficier du dispositif d’aide mis en place en 2000. En revanche, l’indemnisation publique demandée par les sylviculteurs ne sera pas versée,au motif que la forêt est un bien assurable. Sauf, que les tarifs sont prohibitifs, rappellent les sylviculteurs. Le rapporteur semble en être conscient et a déclaré qu’il « apparaît impératif aujourd’hui de faire avancer le dossier de l’assurance forestière, trop peu de forêts étant couvertes par un contrat ».

La forêt landaise devrait conserver ses pins

Enfin, pour reconstituer la forêt, « le pin maritime apparaît comme l’essence la plus adaptée aux conditions pédoclimatiques des Landes », a précisé le député, coupant court aux suggestions d’écologistes de pratiquer la régénération naturelle ou le mélange d’essences. « On devra toutefois sélectionner des variétés poussant moins vite, s’enracinant mieux, et protéger les parcelles en plantant des feuillus coupe-vent », a-t-il conclu. Facile à affirmer dans un rapport.

Nicolas César

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