L’hôpital local d’Excideuil, commune de 1300 habitants, fait partie intégrante de la vie de la communauté de communes. Les patients du centre hospitalier et de l’EPHAD sont originaires à 90 % du bassin de vie. D’octobre 2009 à décembre 2014, l’établissement a subi une vaste opération de restructuration pour un montant de 14,285 millions d’euros, avec des participations financières de l’Etat, du Conseil départemental pour un montant de 2,34 millions d’euros, de la commune et des fonds propres. « Ce chantier répondait à plusieurs objectifs : amélioration de l’accueil des patients, meilleure accessibilité des personnes à mobilité réduite, meilleure organisation du travail. Cette vaste opération de restructuration aurait du être achevée beacoup plus tôt mais un accident de chantier avec deux ouvriers gravement blessés et un décès a occasionné neuf mois d’arrêt de travaux. Ce vendredi, c’est un hôpital local entièrement modernisé et fonctionnel qu’ont pu découvrir la préfète de la Dordogne, le président du Conseil départemental, et les nombreux élus de la communauté de communes.
Maintenir l’activité médicale
« Un des objectifs du projet, rappelle Maurice Bouchaib, directeur par intérim était de ne pas délocaliser l’hôpital et ainsi maintenir une activité hospitalière au coeur de ce bourg rural. » A l’issue des travaux, l’établissement comporte 254 lits répartis en 10 lits de médecine, 40 lits de soins de réadaptation et 150 lits d’EPHAD, tous habilités par l’aide sociale dont 10 sont réservés à des résidents atteints de maladie d’Alzheimer et 5 places pour de l’hébergement temporaire. Le volet gériatrique est très important. Une telle structure permet de faire face au vieillissement de la population et offre désormais une prise en charge de qualité aux anciens. L’établissement propose également un service de soins à domicile de 54 places qui couvre les cantons d’Excideuil, de Lanouaille, d’Hautefort et la commune de Coulaures, animé par une infirmière coordinatrice et un service de portage de repas à domicile.
Les nouveaux locaux créés au sein de l’établissement ont permis la mise en place de consultations avancées en ophtalmologie, dermatologie et addictologie, ce qui conforte l’hôpital dans ses missions de médecine de proximité. L’établissement emploie 180 personnes et deux médecins exercent à temps partiel. Annie Sedan, maire de la commune s’est réjouie de l’aboutissement de dossier qui avait été validé par l’agence régionale de santé dès 2004. Elle souhaite désormais faire aboutir le projet d’une maison de santé rurale au coeur du bourg avec la venue d’un ou deux médecins à terme. « Nous avons encore deux médecins sur la commune, nous avons quelques années devant nous. Avec le vieilissement de la population, nous devons anticiper leur remplacement. Le maintien des services de santé en milieu rural est essentiel pour le maintien des populations. «