Vive émotion suite au décès de Guy Saint-Martin figure politique lot-et-garonnaise


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Vive émotion suite au décès de Guy Saint-Martin figure politique lot-et-garonnaise

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Publication PUBLIÉ LE 06/03/2015 PAR Sybille Rousseau

Maire de Boé de 1977 à 2001, élu au Conseil général de 1985 à 2011 et au Conseil régional de 1986 à 2010, où il a occupé des fonctions de vice-président, « Guy Saint-Martin aura participé au développement des filières agricoles lot-et-garonnaises et du tourisme. Vice-président en charge de l’Agriculture, Président du Comité départemental du Tourisme, il aura ainsi marqué de son empreinte l’action publique locale, preuve d’un engagement sans faille au service du Lot-et-Garonne et des Lot-et-Garonnais », pour Pierre Camani ému du décès « d’un grand homme public et politique, et d’abord un ami. Je souhaite, au nom de l’Assemblée départementale, ainsi qu’en mon nom personnel, lui rendre un hommage appuyé. Toute sa vie, il aura été un ardent défenseur du monde agricole, de par ses multiples engagements d’abord syndicaux puis politiques. Il était un tribun et un leader charismatiques. […] Guy Saint-Martin a, pendant 14 ans, structuré et conduit l’opposition de gauche au Conseil général avant de me transmettre le flambeau en 2002. Il fut l’un des artisans de l’alternance et a contribué à sa réussite. Reconnu et apprécié pour ses qualités humaines, Guy Saint-Martin était un homme charismatique, disponible, vif, généreux et profondément respecté, y compris de ses adversaires politiques. Je garderai de lui le souvenir d’un homme passionné, éloquent, au tempérament fougueux et à l’humour chevillé au corps. »

Réaction d’Alain Rousset président du Conseil régional d’Aquitaine :
« C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Guy Saint-Martin. Il était un mélange de curiosité et de truculence. Il avait des convictions, une vision pour l’agriculture et défendait avec détermination le monde rural. c’était un ami ».

Guy Saint-Martin est à l’origine, en mai 2004, de la création de l’Association des Régions Européennes des Produits d’Origine (AREPO) qui regroupe une vingtaine de régions issues de 6 pays de l’Union européenne et a pour vocation de promouvoir les produits agricoles, bénéficiant d’indications d’origine. Il avait également mis en œuvre l’assemblée des régions européennes des fruits et légumes.

Réaction de Lucette Lousteau, députée de Lot-et-Garonne :
« Une personnalité historique du département qui disparaît. Tristesse et émotion. »

Réaction de Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture47:
« Guy Saint-Martin nous a quittés. Il est parti créer le SIFEL au ciel ».

Réaction de la FDSEA47 :
« Engagé dans le syndicalisme agricole, et tout particulièrement dans la filière Fruits et Légumes, Guy Saint-Martin a été élu Président de la F.D.S.E.A. en janvier 1982 où il a succédé à Léopold Rambaud. Durant 3 ans, il a conduit la F.D.S.E.A. avec enthousiasme, énergie et détermination, notamment sur les dossiers sensibles comme la traversée du département par la ligne à très haute tension Cubnezais-Verfeuil. Très attaché à la convivialité, il avait également initié la fameuse soirée Paysanne annuelle qui se tenait à Tonneins, organisée par la F.D.S.E.A. En 1985, il a cessé son mandat syndical pour s’engager en politique où, au travers de ses mandats départementaux et régionaux, il a continué la défense du monde agricole, au service de l’agriculture. Du sourire au coup de gueule, il ne laissait personne indifférent. Par son style, il a marqué la F.D.S.E.A. qui est triste aujourd’hui ».

Réaction d’Alain Merly, chef de file de l’opposition du Conseil général :
« Jʼai appris avec tristesse ce matin le décès de Guy Saint-Martin.
Elu de terrain, défenseur de la ruralité, Guy Saint-Martin était de ceux qui ont incarné la vie publique de notre département. Agriculteur et homme de convictions, il défendait avec détermination et talent les valeurs et les projets en lesquels il croyait. Guy Saint-Martin était aussi un homme dʼaction, au service de ses concitoyens, dans sa ville comme au Conseil général. Il avait le goût du combat, parfois même contre ses amis, pour défendre ses idées. Il avait compris la nécessité de mettre nos productions agricoles en valeur à travers la création du SIFEL, dont il fut un des principaux artisans. Il avait également compris l’importance de l’échelon régional, qui prend aujourdʼhui un rôle déterminant dans lʼéconomie locale. Le Lot-et-Garonne perd aujourdʼhui lʼune de ses grandes figures politiques. Je perds pour ma part un ami avec lequel jʼai partagé de bons moments de convivialité ».

 

 

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