Une rentrée sur fond de « remise à plat des politiques » pour Pierre Camani


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Une rentrée sur fond de « remise à plat des politiques » pour Pierre Camani

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 11/09/2015 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : Comment abordez-vous cette rentrée 2015 ?
Pierre Camani :
Cette rentrée 2015 est marquée par un contexte financier difficile du à la baisse des dotations, aux difficultés financières des collectivités et à l’application de la loi NOTRe qui redéfinit nos compétences. Pour toutes ces raisons, nous allons remettre à plat nos politiques et redéfinir nos priorités d’actions publiques. Dans cet esprit, nous allons concerter les Lot-et-Garonnais à travers un questionnaire distribué dans notre magazine à la mi-octobre. Nous allons également consulter les élus* et rencontrerons les acteurs socio-économiques, les entreprises, les chambres consulaires, pour échanger avec eux sur ce qu’ils attendent du département et leurs priorités que nous devons porter dans nos politiques publiques. Et dans quelques mois, dans le cadre du débat d’orientations budgétaires, nous présenterons nos orientations pour notre nouvelle mandature.

@ ! : Dans un tel contexte, quelle est votre ligne directrice ?
P.C :
C’est dans ces périodes difficiles qu’il faut savoir innover, réfléchir, redéfinir et concerter. Il va falloir poursuivre nos actions d’innovation pour continuer d’apporter un service public de qualité aux Lot-et-Garonnais. Poursuivre le développement des infrastructures routières, des grands axes routiers (RN21, Barreau de Camélat et déviation de Marmande). Poursuivre la progression des grandes infrastructures numériques avec le déploiement de la fibre optique et l’offre de service de très haut débit dès mi-2016. Poursuivre notre soutien aux communes, collectivités et intercommunalités pour développer d’autres nouveaux projets.

@ ! : Vous dites que vous sonderez, à travers un questionnaire, les Lot-et-Garonnais sur leurs priorités que vous prendrez en compte pour définir les orientations de votre mandature. Mais à la fois, on a l’impression qu’elles sont déjà bien définies…
P. C :
Oui et non car nous avons besoin de savoir quelles sont, pour les Lot-et-Garonnais, les priorités pour cette nouvelle mandature. Il y a bien d’autres projets à développer. Par exemple, quels sont, à leurs yeux, les services publics les plus importants : la démographie médicale, le soutien aux gendarmeries, la modernisation des Services départementaux d’incendie et de secours. Ou encore faut-il continuer à soutenir le Bureau d’accueil de tournage qui a un coût (une centaine de milliers d’€/an), mais qui amène de la notoriété pour le département. Ce questionnaire très fourni est à retrouver dans notre magazine et sur notre site internet mi-octobre. « Pour exister, ce n’est pas la géographie qui compte, c’est l’action. »@ ! : Avec la nouvelle grande région qui va naître craignez-vous d’être isolé ?
P.C :
On est isolé lorsqu’on est faible. Et on est reconnu lorsqu’on est fort. Nous, nous sommes forts de nos projets, de notre volonté à faire, à faire avancer le département. Nous sommes un département innovant dans beaucoup de projets. Dans le domaine économique en particulier avec cette volonté de développer les Clusters, les grappes d’entreprises, de créer une économie innovante qui engendre de l’emploi. Le Lot-et-Garonne sera donc reconnu à travers ses projets, ses innovations, son dynamisme qui nous caractérisent. Je n’ai aucune crainte par rapport à cela. Pour exister, ce n’est pas la géographie qui compte, c’est l’action.

@ ! : Avec cette nouvelle région, les départements vont perdre en partie la compétence économique. Comment voyez-vous cela ?
P.C :
La compétence économique est pour moi quelque chose d’essentiel. Certes elle ira à la Région, mais la Région, qui va développer des projets stratégiques sur un grand territoire, aura besoin de relais locaux. Un rôle que je souhaite épouser. En effet, les départements peuvent devenir des acteurs de proximité en rapprochant la Région des acteurs économiques départementaux. C’est pour cette raison que le partenariat avec la Région est indispensable.

@ ! : Cette rentrée politique est marquée par l’arrivée d’une vague de migrants en Europe. La France va d’ailleurs en accueillir. Quelle est la position du département ?
P.C :
J’ai pris l’initiative de proposer au président de l’Amicale des maires du Lot-et-Garonne, Jean Dionis du Séjour, un courrier commun à l’ensemble des maires pour leur dire que nous serons à leur côté et nous les soutiendrons s’ils souhaitent accueillir des réfugiés. Nous mettrons à disposition nos services sociaux. Cela fait partie de nos compétences d’aider à l’installation de ces migrants, mais c’est également une question d’humanité.

*
Réunions d’arrondissement dans le cadre de la consultation des élus :
— Arrondissement de Nérac : jeudi 17 septembre à 19 h à l’espace d’Albret à Nérac
— Arrondissement d’Agen : lundi 21 septembre à 19 h à la salle polyvalente de Pont-du-Casse
— Arrondissement de Marmande : vendredi 2 octobre à 19 h à la salle polyvalente de Virazeil
— Arrondissement de Villeneuve : jeudi 8 octobre à 19 h à la salle polyvalente de Monflanquin

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