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PUBLIÉ LE 14/09/2013 PAR Sybille RousseauLa lutte contre les déserts médicaux avec la mise en place de la CODDEM, l’amélioration des infrastructures routières avec la réalisation des contournements des trois grandes villes du département, l’attractivité du territoire grâce à l’implantation d’entreprises, le très haut débit, la gratuité des transports scolaires… Pendant plus d’une heure, lors d’un déjeuner de presse nouvelle formule, Pierre Camani a rappelé tous les projets et réalisations portés par son équipe depuis 2008, début de sa mandature.
« Maintenir l’investissement est indispensable ».
Il s’est targué d’avoir « changé le département » grâce notamment à la mise en place de contournements des villes d’Agen, Villeneuve-sur-Lot et Marmande. En matière d’économie, une nouvelle fois, il a montré du doigt l’opposition. « Aujourd’hui, le département récolte les fruits d’un déshabillage financier dont a fait preuve l’ancienne majorité dirigée par Michel Diefenbacher. » Lui, veut « redonner sa place au département. » Et de rappeler que depuis 2008, son équipe a réduit les dépenses de fonctionnement de 40%. « Aujourd’hui, l’objectif premier est de maintenir un niveau d’investissement important. Le Conseil général c’est 60 à 80 millions d’euros d’investissement par an, quand même ! » Mais pour y arriver une seule formule, « il faut être plus fédérateur et plus rassembleur pour continuer à moderniser le département. »
« Je suis contre le mandat unique »
On le sait, Pierre Camani est contre le cumul des mandats. Il l’a dit à maintes reprises. Aujourd’hui, président de département et sénateur, notamment, il se défend d’être un cumulard. « Je ne cumule que depuis octobre 2011, donc je suis un novice en la matière ! » précise-t-il. Et il a bien l’intention de rester et président du département et sénateur, jusqu’en 2015, année des prochaines élections départementales. « La loi me l’autorise jusqu’en 2017 ! ». Et, soit dit en passant, il trouve affligeante l’attitude des sénateurs à l’égard de cette loi. Une loi qu’il votera et qu’il s’appliquera car il est pour le renouvellement des générations. Aussi, pour lui « un parlementaire doit avoir un pied sur le terrain grâce à un mandat local, afin de comprendre les problématiques de proximité ». Donc en 2015, lors des élections départementales, Pierre Camani se présentera de nouveau sur le canton de Seyches mais, s’il est élu, laissera son fauteuil de président du département…
