Un plaidoyer pour une extension de l’ENAP


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Un plaidoyer pour une extension de l'ENAP

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Publication PUBLIÉ LE 23/09/2016 PAR Sybille Rousseau

« Je ne suis pas passée au stade du harcèlement mais je lui en parle à chaque fois que je le vois ! ». La députée socialiste lot-et-garonnaise, Lucette Lousteau, ne cesse de plaider en faveur d’un projet d’extension de l’ENAP auprès du ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas. En effet, le Garde des Sceaux a annoncé il y a quelques mois de cela un plan d’accroissement massif de nouveaux agents de l’administration pénitentiaire conduisant à une hausse de l’ordre de 50% des stagiaires accueillis en formation à l’ENAP entre 2020 et 2025. « Cette extension nous pouvons la recevoir !, assure Jean Dionis du Séjour, maire Nouveau Centre d’Agen et président de la Communauté d’agglomération d’Agen, car nous avons le site et l’activité ! ». Un projet à près de 50 millions d’€ Cette extension permettrait la construction d’une vingtaine de salles de cours supplémentaires, d’un nouvel amphithéâtre ainsi que des hébergements. Le centre de tir serait également étendu de même que le restaurant. Aussi, ce projet prévoit la création d’un poste central d’information et de contrôle d’accès du public et la clôture du site afin d’être entièrement sécurisé. « Et nous avons la capacité foncière pour étendre cette école », renchérit le maire d’Agen. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux élus lot-et-garonnais de déposer si rapidement un dossier auprès du ministre de la Justice. Passer de 1000 à 1500 stagiaires « Ce projet d’extension est une opportunité économique exceptionnelle pour l’Agenais et plus largement pour le Lot-et-Garonne », précise Pierre Camani, président socialiste du Conseil départemental et sénateur. En effet, le nombre de stagiaires passerait de 1000 à 1500. 500 personnes de plus sur un territoire c’est autant de pouvoir d’achat supplémentaire et donc de richesses économiques. Les élus lot-et-garonnais ont donc rendez-vous le 11 octobre prochain dans le bureau du Gardes des Sceaux pour plaider leur cause. Ces derniers souhaitent une réponse rapide afin que leur projet soit discuté lors du débat budgétaire de la loi de finances à la fin de l’année. Une fois acté, les premiers coups pioche seraient donnés. Les travaux dureraient entre 3 et 4 ans pour que l’extension sorte de terre à l’aube de 2020.

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