En Aquitaine, Terres du Sud continue ses investissements


Terres du Sud

En Aquitaine, Terres du Sud continue ses investissements

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/12/2013 PAR Sybille Rousseau

Avec un chiffre d’affaire culminant à 685 millions d’€ pour l’exercice 2013 (contre 616 M€ en 2012) « Terres du Sud ne rencontre pas de problème majeur », d’après Dominique Cechia, directeur général de Terres du Sud. Mais il ne faut pas croire que c’est un long fleuve tranquille tous les jours ! « Il faut se battre quotidiennement ! », assure-t-il. Depuis 2010, cette coopérative lot-et-garonnaise a investi 76 millions d’€ dans ses activités en Aquitaine. Un acteur économique régional incontournable même si le directeur tient à rappeler modestement que « nous ne sommes pas grand chose une fois sortis des frontières aquitaines et il ne faut pas oublier que nous sommes sur des marchés de niche »

Un investissement durable pour toujours plus d’activitésEt il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour 2014, la coopérative va investir entre 10 et 12 millions d’€ dans la mise en œuvre de 10.000 hectares de nouvelles productions contractuelles (maïs waxy, soja de pays et bio, tournesol oléique et blés améliorants). Cette somme permettra également, et notamment, la plantation d’une vingtaine d’hectares de vergers de pommiers bio, cet hiver, dans le nord du département – l’objectif à terme est de 250 hectares.

De la production de masse à la traçabilité du produitIl y a quelques années de cela, le but était la production de masse. « Aujourd’hui, le vrai argument commercial est d’avoir un produit tracé de qualité », explique le président Patrick Grizou. D’où la création, en 2012, avec la coopérative agricole Maïsadour, de la première usine de trituration de graines de soja du Sud-Ouest, Sojapress, à Ste-Livrade-sur-Lot. Avec cet outil, toutes deux sécurisent leurs productions animales bio tout en répondant aux exigences de traçabilité des abattoirs et de leurs clients. La création de Sojapress avec la coopérative Maïsadour affirme la volonté de Terres du Sud de travailler en partenariat avec d’autres groupes car « sans alliance, nous n’existons plus », conclut Patrick Grizou.

Quelques chiffres édifiants…Terres du Sud agit dans quatre secteurs d’activité : le végétal, l’animal, l’industrie agro alimentaire et la distribution. Dans le pôle animal, en production de volailles, 240 agriculteurs produisaient, en 2010, 10 millions de volailles. En 2013, ils sont plus de 350 à produire 150 M de volailles. Dans le pôle végétal, la collecte de céréales et d’oléoprotéagineux se monte à 694.000 tonnes, son plus haut niveau historique. Dans le pôle industrie agro alimentaire, des implantations de nouvelles productions sont en cours notamment en vigne pour le jus de pommes (150 hectares). Enfin, dans le pôle distribution, les enseignes Gamm Vert, au sein de Terres du Sud, disposent aujourd’hui de plus de 30.000 références réparties dans les domaines du jardinage, de l’équipement, du monde animal, des vêtements et chaussants, des produits du terroir et de la motoculture avec la filiale Innovert. Bref, on l’aura bien compris, l’objectif revendiqué par les dirigeants est bien celui du développement d’une économie agricole régionale compétitive et respectueuse de l’environnement.

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