Sur les terres d’Emmanuelli, Hamon se pose en candidat d’une gauche rassemblée


JD

Sur les terres d'Emmanuelli, Hamon se pose en candidat d'une gauche rassemblée

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/01/2017 PAR Julie Ducourau

Sur les terres d’Henri Emmanuelli, ils étaient nombreux à être venus soutenir l’éphémère ministre de l’Education nationale, comme cette militante socialiste qui a dit « préférer perdre avec Hamon que gagner avec Valls ». Dans la salle mugronnaise de l’Agora remplie de plus de 600 personnes, l’élu régional Stéphane Delpeyrat a répété qu’il était « le seul candidat pour opérer le rassemblement efficace à gauche », pendant que le premier fédéral du PS landais, Stéphane Cahen, confiait une « neutralité bienveillante » à son égard.
Venu du Gers voisin, Philippe Martin a aussi remercié Hamon de lui avoir « fait retrouver un enthousiasme militant » qu’il croyait « perdu pour toujours ». « Tu as marqué les esprits en affirmant qu’on ne peut plus être socialiste sans être écologiste ! », a ajouté l’ex-ministre de l’Environnement de François Hollande.
Stop au culte de la croissanceHenri Emmanuelli dont on sait le rejet du processus de primaire ouverte (« une partie de baffes nuisible ») a de son côté eu au téléphone Hamon dans la journée. « On a parlé de manière amicale », « il n’était pas très content sur deux ou trois petites choses… Henri quoi ! », a lancé, chaleureux, Hamon qui s’était fait taxer cet été d’ « irresponsable » avec Arnaud Montebourg par le président du Conseil départemental et patriarche de la gauche du PS, pour s’être présenté à la présidentielle alors que Hollande était encore le candidat naturel. S’il soutient Hamon comme il est « le plus à gauche » du PS, M. Emmanuelli a toutefois déploré mardi auprès de Sud-Ouest son projet de revenu universel qu’il juge « déresponsabilisant ». 
Avant son meeting où il a développé ses thèmes sur le partage du travail ou la protection sociale (« quand un robot se substitue à une caissière, l’entreprise ne paye plus de cotisations sociales mais continue à s’enrichir, il faut changer cela »), Benoît Hamon avait visité une ferme de canards à Saint-Aubin. De quoi dérouler en soirée son programme très écolo vers « un modèle plus qualitatif » pour que « l’activité économique, notamment agricole, ne se fasse pas au détriment de notre santé et de celles des agriculteurs », a-t-il dit, affirmant sa « priorité à la transition écologique » car il faut « arrêter de vouer un culte, qui relève de la bigoterie, à la croissance du PIB qui n’existe plus ! »

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Landes
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles