Visite de la ministre George Pau-Langevin dans le micro-lycée d’Agen


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/09/2013 PAR Sybille Rousseau

« Grâce au Conseil de l’innovation pour la réussite éducative que nous venons de créer, nous allons pouvoir suivre, étudier et évaluer ce micro-lycée, afin de le reproduire ailleurs sur le territoire français. » George Pau-Langevin, ministre déléguée en charge de la réussite éducative, a visité au pas de charge le lycée professionnel Antoine Lomet d’Agen et son micro-lycée, le 5 septembre au matin. C’est Pascal Soumier, enseignant en sciences et mathématiques qui a eu l’idée de ce micro-lycée. « Un beau jour, il est arrivé vers nous, raconte Sandrine Labeau, professeur en lettres histoire, et nous a proposé de réfléchir autour du décrochage scolaire pour trouver une solution. Il a soumis l’idée d’une section spéciale ou d’un micro-lycée. » Une poignée d’enseignants s’est alors lancée dans l’aventure. « Ce qui nous plaisait c’était de créer une pédagogie adaptée à l’élève et de travailler avec un petit effectif. Nous rêvons tous d’enseigner ainsi ! » Cette réflexion autour de ce projet a duré deux ans.
Un accompagnement individuel de l’élèveLe micro-lycée a donc ouvert ses portes le 3 septembre dernier. Il accueille cette année 15 jeunes motivés de 17 à 25 ans. Et il est un peu considéré comme une deuxième chance pour tous ces jeunes sortis du système scolaire. Pour la ministre, « l’équipe enseignante de ce lycée a essayé à sa manière de redécouvrir une voie permettant d’arriver au résultat que nous souhaitons pour les jeunes, celle du diplôme. » Cette équipe enseignante est composée de « six professeurs volontaires usant de méthodes pédagogiques innovantes fondées sur la motivation de l’élève, sur un travail de co-construction de la scolarité entre professeur et élève et sur des projets pédagogiques interdisciplinaires ». L’objectif est de leur permettre de décrocher leur bac professionnel Gestion Administration et/ou Commerce et réaliser un projet de formation en deux ans. Et, le corps enseignant ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous voyons plus loin. Nous souhaitons appliquer ces méthodes dans d’autres classes de l’établissement. Mais pour cela il nous faudra trouver les moyens financiers ! », conclut Sandrine Labeau.

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