San Giovanni Battista, une oeuvre méconnue du grand public


Claude Hélène Yvard

San Giovanni Battista, une oeuvre méconnue du grand public

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/08/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

L’oeuvre est méconnue du grand public, alors que ce célèbre passage de la Bible, où Salomé demande la tête de Jean-Baptiste, a inspiré de nombreuses oeuvres majeures de la peinture et la littérature.  L’Académie de musique ancienne du festival du Périgord noir, a choisi de monter cette saison un oratorio en deux parties, San Giovanni Battista », d’Alessandro Stradella, compositeur italien du XVII siècle.

Lors des répétitions mercredi après midi, avant les concerts du 11 et du 12 août

 » Ce compositeur, assez méconnu du grand public a pourtant influencé bon nombre de musiciens de son époque et les compositeurs de la musique baroque qui lui ont succédé, notamment Haendel, » précise Inaki Encina Oyon.
Ce jeune chef d’orchestre  basque espagnol assure  depuis cette année, la direction musicale de l’Académie de musique ancienne du Festival du Périgord noir. Il succède à Michel Laplénie. Secondé par Johannes Pramsolher, 1er violon et responsable des cordes Philippe Grisvard, chef de chant, il est entouré d’une petite trentaine de jeunes musiciens et chanteurs professionnels dont certains sont seulement âgées d’une vingtaine d’années. « Nous avo
ns choisi cette oeuvre pour plusieurs raisons. D’un point de vue instrumental, elle est très intéressante, car elle alterne les textures de concertino et concerto grosso. C’est une oeuvre relativement courte, une heure dix, avec  seulement cinq chanteurs. Mais chacun a un rôle intéressant et peut exprimer sa personnalité. Ce qui est intéressant pour ces jeunes chanteurs en formation, c’est que chaque rôle compte dans cette oeuvre d’Alessandro Stradella. Et mon objectif est que chacun retire une expérience supplémentaire de cette Académie. La plupart participe pour la première fois, » explique le chef d’orchestre. Parmi ces chanteurs, certains sont déjà de jeunes professionnels reconnus comme le basse Olivier Déjean, ou l’alto Manuela Rovira, ou la soprano Pauline Feraci

 Ce « Giovanni Battista »  demande aux chanteurs des vocalises  virtuoses ou des longues lignes touchantes. La musique est étroitement liée au texte avec un livret dramatique et intense. Ce qui crée une atmosphère d’opéra.  Lors des répétitions qui ont eu lieu hier, en l’abbaye de Saint-Amand de Coly, le public a pu s’en rendre compte avant le premier concert proposé ce soir à 21 heures à l’abbaye. La deuxième représentation aura lieu demain avant un concert prévu à la mi-novembre en région parisienne.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Dordogne
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles