Parc marin : quels projets pour 2019-2020 ?


Anne-Lise Durif

Parc marin : quels projets pour 2019-2020 ?

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/04/2019 PAR Anne-Lise Durif

Objectif du Parc : « devenir un assembleur de connaissances pour pouvoir avoir une vision globale de l’estuaire et des pertuis, et de pouvoir partager ces connaissances à des fins de recherches ». Les représentants du parc ont constaté que de nombreux organismes ou associations faisaient des recherches et/ou des prélèvements de leurs côtés, engrangeant chacun des données qu’il serait utile de mutualiser. Le Parc ambitionne donc de jouer un rôle de rassembleur et d’expertise.  En ce sens, il compte notamment s’appuyer sur le partenariat signé il y a quelques mois avec l’Université de La Rochelle, ou encore avec l’Observatoire Pelagis.

L’accumulation de ces connaissances aura ensuite pour but « d’adopter des mesures de gestion appropriées », c’est-à-dire trouver les actions qui permettront de « gérer les impacts de l’activité humaine pour limiter l’impact sur l’environnement et préserver le milieu marin ». Parmi ses chevaux de bataille à court terme : comment améliorer la qualité de l’eau conchylicole. A terme, le Parc aimerait notamment mettre en place un dispositif de chartes et de labels « Parc Marin » pour les activités humaines qui sauraient s’inscrire dans le respect de l’environnement.

Le Parc compte également accompagner dès cette année toute entreprise, collectivité locale ou association qui compterait s’inscrire dans une démarche vertueuse dans le cadre de leurs activités, comme par exemple les opérations de dragage.

Les promesses du ministère

Pour mener à bien toutes ces missions, le Parc va pouvoir s’appuyer sur 8 salariés, mais « dans l’idéal il en faudrait 15 », rappelle Philippe Plisson. Les représentants du Parc ont rencontré le ministre de l’environnement François de Rugy le 26 mars. Ce dernier aurait promis la création d’une quarantaine de postes supplémentaires à l’échelle nationale, sur les neuf parcs français. Philippe Plisson espère que le Parc marin de l’estuaire et de la mer des pertuis sera parmi les premiers servis, en sa qualité de plus grand parc de France. Un bateau devrait notamment leur être attribué d’ici un an. Celui-ci servira à la fois à la recherche et aux missions de police environnementales, les agents du Parc étant assermentés.  

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