Nette baisse de la délinquance en Lot-et-Garonne en 2013


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Nette baisse de la délinquance en Lot-et-Garonne en 2013

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Publication PUBLIÉ LE 25/01/2014 PAR Sybille Rousseau

Le nombre de tués sur les routes du département a baissé de 61% depuis 2011. Certes… On pourrait se satisfaire de ces chiffres… Mais en réalité il n’en est rien. « Un gros travail de prévention est encore à réaliser et notamment avec les jeunes de 18 à 24 ans car ils représentent 27% des accidents mortels sur les routes départementales, et cela c’est inacceptable ! », pour le préfet Denis Conus. En 2013, on s’en rappelle, 44 actions avaient été menées dans le cadre du plan départemental de sécurité routière, dont des forums scolaires, la diffusion du court métrage « Le bon choix », le pass bonne conduite, les week-end motards, des forums pour les seniors… Du coup, en 2014, ces actions de prévention vont s’intensifier, avec par exemple la promotion de la charte « Bonne conduite » et la mise en place du village sécurité routière à Villeneuve-sur-Lot. L’autre préoccupation en matière de sécurité routière est l’usage fréquent de stupéfiants et d’alcool au volant. « On observe une montée en puissance de ces faits de délinquance », précise le procureur de la République (+60% d’affaires liées à ces phénomènes traitées).
131 faits de plus pour les violences intrafamiliales « un véritable fléau »De bons chiffres en matière de sécurité publique avec une baisse de 24% du nombre de cambriolages dans les résidences principales et une diminution de 8% des escroqueries et infractions économiques et financières (chéquier, carte bleue, internet…). Là encore, nous pourrions nous en satisfaire. Que nenni. « Cette situation est très fragile. Si nous relâchons la pression, les chiffres repartiront à la hausse », précise le préfet. D’autant que les violences intrafamiliales ont connu une très forte augmentation. « En 2013, la part des violences intrafamiliales représente 36% de la totalité des atteintes volontaires à l’intégrité contre 30% en 2012, soit une progression de 131 faits. Dans 95% des cas, les femmes sont les victimes ».
Il est légitime de se demander si cette hausse est liée au fait que les femmes osent plus porter plainte. « Toujours est-il que c’est un point qui nous préoccupe. » Du coup, en 2014, mise en place d’un accompagnement social renforcé, d’un accueil spécifique, d’un référent « violences intrafamiliales » au sein des forces de l’ordre et d’une communication régulière entre le procureur et le préfet. « C’est un vrai fléau. Et comme on touche à l’intimité des personnes il est particulièrement difficile d’entrer dans le sujet », conclut Denis Conus.

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