Municipales à Pau : Les cartes sont rebattues


aqui.fr

Municipales à Pau : Les cartes sont rebattues

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/09/2013 PAR La rédaction

Ce « choix  difficile mais exemplaire » a été salué par la sénatrice PS Frédérique Espagnac. S’il a surpris beaucoup de monde ces jours-ci, il laisse sceptiques certains de ses opposants, de droite comme de gauche. Ces derniers ne manquant pas de stigmatiser les difficultés que le maire a eu à communiquer au cours de son mandat, tout comme les graves dissensions survenues ces dernières années au sein de sa propre majorité. Un adjoint au maire, Pascal Boniface, chargé de l’environnement, s’est vu retirer sa délégation. Tandis qu’une de ses collègues, la PRG Anne Castera, a menacé de constituer sa propre liste si Martine Lignières-Cassou briguait un second mandat.

Des critiques sont également formulées sur « les promesses non tenues ». Ce qui n’empêche pas l’édile, qui a poursuivi  des dossiers comme celui de la revitalisation du centre ville,  ouvert ceux  du bus-tram et du quartier des halles, d’évoquer un « bon bilan ». Même s’il a du tenir compte  des contraintes budgétaires engendrées par la crise économique.

André Duchateau prêt à prendre le relaisSon retrait, annoncé lundi, va fortement modifier la campagne électorale. Martine Lignières Cassou a déjà proposé aux militants socialistes d’adouber son premier adjoint, André Duchateau. Agé de 50 ans, cet ancien ouvrier maroquinier qui a également été chauffeur routier, affiche un long parcours municipal. Elu en 1995 au sein de l’équipe conduite par André Labarrère, il a été nommé adjoint au maire en 2002, et il a notamment conduit la politique éducative et sociale menée par la Ville. Il est aussi le conseiller général de Pau Nord depuis 1998.

D’autres candidats pourraient-ils émerger au sein du PS local  dont les militants se prononceront en octobre ? Ces jours derniers, le nom du député-maire de Mourenx, David Habib, a beaucoup circulé. Pour le moment, l’intéressé observe. Même s’il  a reconnu ne pas être « insensible » à cette perspective. Reste à savoir comment cet élu, qui a travaillé activement à la reconversion industrielle du bassin de Lacq, pourrait gérer à terme le dilemme soulevé par le cumul des mandats. D’autant plus qu’il est appelé à assurer la vice-présidence de l’Assemblée Nationale. Mandat qu’il a décidé de partager  avec Christophe Sirugue, le maire de Chalon-sur-Saône.

Les opposants à l’affutDans l’opposition, plusieurs candidats sont d’ores et déjà déclarés. Tous prônent le rassemblement, sans s’unir pour autant. Nicolas Patriarche, secrétaire départemental adjoint de l’UMP, en charge du Béarn, « tend la main à l’UDI » et veut aussi s’ouvrir à la société civile. Yves Urieta, l’ancien maire, entend situer sa liste « au-dessus des partis ». Quant à Marc Cabane, l’ancien préfet, il  se tient prêt tout en ayant rejoint le groupe de réflexion initié par François Bayrou afin de tenter de rassembler l’opposition. Partagé entre ses engagements nationaux et locaux,  le patron du Modem et conseiller municipal de Pau ne s’est pas prononcé sur son éventuelle candidature. Pau est devenue ville ouverte.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles