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PUBLIÉ LE 27/06/2013 PAR Solène MÉRICMont-de-Marsan, l’élément stable du département?Elue en 2008, presque à la surprise générale, face à un Philippe Labeyrie en course pour le mandat de trop, Geneviève Darrieussecq, et son conseil municipal aux couleurs d’une alliance entre modem et UMP, se posent à l’heure actuelle, comme une des Mairies landaises les plus difficiles à convoiter pour la gauche. Entre les résultats d’une politique nationale portée par un gouvernement de gauche qui déçoit, et une candidate sortante, à la fois peu chahutée par sa population et en position de force puisqu’au commande de l’agglomération du Marsan, le sort de la Mairie montoise n’est certes pas tout tracé mais sans doute pas forcément menacé non plus. D’autant que pour l’heure, si plusieurs noms circulent côté PS, le candidat définitif ne sera connu qu’en octobre.
Dax l’incertaineAlors que Mont-de-Marsan passait à droite lors des dernières élections, Dax, rare ville landaise au vote traditionnel de droite, basculait à gauche avec l’élection de Gabriel Bellocq, celui-ci tirant à l’époque, avantage d’une droite déchirée. Aujourd’hui, à neuf mois des élections, l’unité entre partis de droite semble pour le moins relative; aucun leader en tous cas n’étant pour l’heure désigné. Pour autant, les leçons de 2008 pourraient bien avoir porté leurs fruits… Quant à la gauche une incertitude persiste sur le nom du candidat puisque Gabriel Bellocq ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature, même s’il est difficile d’imaginer un autre prendre sa place sans conséquence sur un électorat qui semble le suivre. Pour autant l’impopularité du gouvernement est à prendre en compte, tout autant que les récentes fermetures de la Compagnie thermale de Dax gérée par la ville et du Splendid, deux éléments forts de l’identité dacquoise.
Bataille serrée en prévision sur le littoralC’est sur de nombreuses communes du littoral que de rudes batailles entre droite et gauche pourraient se jouer, assorties, au moins pour certaines, d’une entrée en jeu du Front national. Parmi elles, et de manière non exhaustive: Tarnos, Soort Hossegor, Seignosse, Soustons ou encore Vieux-Boucau. Des incertitudes assez fortes au regard des tendances de votes lors des élections précédentes (présidentielles et législatives) marquées par une forte percée du Front National. Autre élement de contexte, ces territoires sont assez fortement impactés par la crise sur des secteurs longtemps leaders et générateurs d’emplois dans le département, tels que la papeterie, ou des entreprises de surfwear.
Autres cités à surveiller, Hagetmau, après le drame économique de l’entreprise Capdevielle, ou encore Peyrehorade, seul canton où la gauche a perdu un siège lors du dernier renouvellement des conseillers généraux. Enfin, la modification des lois électorales, passant le seuil de l’élection à la proportionnelle de 3500 à 1000 habitants, aura sans aucun doute des conséquences sur la composition de nombreux futurs conseils municipaux, facilitant en effet, l’élection de représentants du FN au sein de l’opposition.
